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Il en va de même avec les histoires de naissances spirituelles. On aime entendre comment des gens sont venus à la foi. Et l’un de mes témoignages préférés est en Jean 4, où l’évangéliste nous permet d’assister à un accouchement, celui de la nouvelle naissance de la femme samaritaine.

 « Jean 4 » à la lumière du thème unificateur

Pour le situer dans son contexte, le thème unificateur de l’Évangile selon Jean, c’est la vie éternelle qui ne se trouve qu’en Christ. Dans Jean 3, Jésus a un entretien avec Nicodème, un docteur de la loi. Jésus déclare:

> En…

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Et si la femme samaritaine n'avait pas choisi sa condition?

Il en va de même avec les histoires de naissances spirituelles. On aime entendre comment des gens sont venus à la foi. Et l’un de mes témoignages préférés est en Jean 4, où l’évangéliste nous permet d’assister à un accouchement, celui de la nouvelle naissance de la femme samaritaine.

 « Jean 4 » à la lumière du thème unificateur

Pour le situer dans son contexte, le thème unificateur de l’Évangile selon Jean, c’est la vie éternelle qui ne se trouve qu’en Christ. Dans Jean 3, Jésus a un entretien avec Nicodème, un docteur de la loi. Jésus déclare:

> En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.
>
> Jean 3.3

Et quelle est la nouvelle naissance? C’est le moment où un être humain, qui est mort spirituellement, se repent de ses péchés et met sa confiance en Christ pour la vie éternelle. C’est alors que sa vraie vie, sa vie spirituelle, commence. Puis, en Jean 4.1-42, l’évangéliste nous donne une étude de cas d’une nouvelle naissance.

 La racine de l’animosité entre juifs et samaritains

Au début du chapitre 4, afin éviter des problèmes avec les pharisiens, nous découvrons que Jésus décide de quitter la Judée pour se rendre en Galilée. Puis dans le v.4, le texte nous dit qu’“il fallait qu’il passe par la Samarie”. Pour comprendre la portée de cette phrase, il nous faut connaître un peu d’histoire. Dans l’année 597 avant J.-C, les Babyloniens avaient envahi le royaume du nord et avaient emmené en exil la majorité de la population. Ils n’ont laissé que les plus démunis, puis ils ont importé des captifs d’autres régions du royaume pour repeupler le territoire. Ces peuples païens se sont unis par mariage aux juifs qui y demeuraient, et ont créé un peuple distinct avec une religion syncrétiste, un mélange du judaïsme et du paganisme.

Donc, les Juifs contemporains de Jésus se considéraient comme les gardiens de la loi et du temple de Dieu, et ils détestaient les samaritains parce qu’ils les jugeaient comme étant une race impure qui commettait les pires sacrilèges.

Pour illustrer jusqu’à quel point allait cette animosité, la route la plus directe entre la Judée et la Galilée obligeait les gens à passer par la Samarie. Mais, les juifs étaient prêts à faire un long détour vers l’est et traverser le fleuve Jourdain via Pérée pour éviter de se souiller les pieds en marchant sur la terre maudite des samaritains.

La question que ce passage soulève pour le lecteur contemporain est la suivante: qui est le Samaritain dans ma vie? Qui sont les personnes que nous ferions tout pour éviter? Que ces préjugés soient socio-économiques, ethniques, politiques, à propos du genre, ou autres, ce sont les barrières mêmes que Jésus est venu abolir. Car, quand le v. 4 dit qu’il fallait que Jésus passe par Samarie, ce n’est pas parce qu’il n’y avait pas de route alternative. Ce qui contraint Jésus à aller là où aucun Juif ne souhaitait se rendre, c’est l’amour! Car il avait un rendez-vous divin avec une femme samaritaine et les gens de Sychar.

 Jésus au puits de Sychar

Fatigué de son voyage, Jésus arrive au puits pour se reposer. Il envoie ses disciples en ville pour chercher à manger. Une femme arrive, et Jésus lui demande de l’eau. Mais c’est évident qu’il y a quelque chose de plus derrière sa requête. Jésus est à la recherche d’une âme perdue. Il renvoie ses disciples pour qu’il puisse être seul pour parler avec cette femme.

La réaction de la femme est l’étonnement, car “les Juifs, en effet, n’ont pas de relations avec les Samaritains” (v. 9).

Jésus ne fait pas que lui parler. Il lui demande de boire de sa cruche. C’est impensable! Ça ne se fait pas! La femme n’en revient pas.

 Jésus et l’eau vive

En réponse à la femme, Jésus déclare:

> Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive.
>
> Jean 3.10

Pour comprendre l’image de l’eau vive, nous devons chercher à comprendre comment Jean a employé ce terme dans le reste de son œuvre.

> Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu.
>
> Jean 3.5

Dans l’Évangile selon Jean, l’eau représente le moyen par lequel nous sommes lavés et purifiés de nos péchés. Et celui que Jésus donne pour nous purifier de nos péchés, c’est le Saint-Esprit. L’imagerie ne provient pas de Jean, car Ésaïe dit:

> Car je répandrai des eaux sur le sol altéré, et des ruisseaux sur la terre desséchée; Je répandrai mon Esprit sur ta race, et ma bénédiction sur tes rejetons.
>
> Ésaïe 44.3

Le prophète emploie un parallélisme ici, ou bien, deux façons de dire la même chose: que Dieu répandra des eaux, c’est-à-dire, son Esprit.

 Péché ou honte

La femme, cependant, n’étant peut-être pas familière avec les subtilités du langage figuratif, prend Jésus au pied de la lettre et lui demande comment acquérir sa propre réserve d’eau gratuite pour la vie.

Jésus veut lui offrir bien plus qu’un rafraîchissement physique. Il veut lui offrir sa liberté spirituelle. Il lui dit, donc, d’aller chercher son mari.

À ce stade, peut-être que vous vous souviendrez avoir entendu que cette femme était particulièrement pécheresse, et que Jésus devait la confronter à sa propre culpabilité afin de la conduire à la repentance. Moi-même, j’ai enseigné ce passage avec cette supposition à son sujet.

Mais que faire si la Samaritaine n’était ni adultère, ni fornicatrice? En raison des recherches récentes, je soupçonne maintenant qu’elle avait plutôt enduré la perte de six maris. Certains d’entre eux sont peut-être morts. Et certains (la plupart) auraient pu la quitter. L’infertilité aurait pu être une des raisons principales. À l’époque, les femmes n’avaient généralement pas le droit de demander le divorce de leur mari. Surtout pas à cinq d’entre eux. Comment une telle femme pourrait-elle manger si elle faisait cela? Non, ce sont généralement les hommes qui prenaient l’initiative du divorce (voir Mt 19.3-12 et Mc 10.2-12).

Elle a donc probablement été abandonnée et/ou endeuillée de son mari cinq fois. La sixième fois, il est probable qu’elle ait dû se contenter d’un arrangement polygame pour ne pas mourir de faim. Ce scénario convient mieux à une société où les femmes étaient traitées comme de la marchandise.¹

Je ne prétends pas qu’elle était sans péché. Mais, au fil des siècles, nous avons eu tendance à voir le péché sexuel caché dans les placards de beaucoup de femmes dans la Bible. Et à la lumière de ce que nous savons du contexte culturel, en particulier dans ce cas, je pense que nous avons besoin d’un autre regard.

Si, en effet, Jésus ne confrontait pas cette femme sur ses péchés sexuels, mais faisait plutôt preuve d’empathie, qu’est-ce que cela pourrait nous apprendre sur la sagesse d’évangéliser par des confrontations sur le péché en premier?

Revenons à notre récit pour voir ce qu’il se passe par la suite.

 Le vrai péché au cœur de ce récit

Quant au sujet de la foi authentique, Jésus ne mâche pas ses mots. « Vous adorez ce que vous ne connaissez pas » (v. 22). S’il avait voulu être aussi direct à propos de son prétendu péché sexuel, il aurait pu l’être. Mais il parle de son passé avec beaucoup plus de subtilité que de sa fausse religion. C’est là son vrai problème: elle n’adore pas en esprit et en vérité. C’est le vrai problème de tout pécheur. Tous les autres péchés ne sont que le résultat de ce péché.

Il faut que Jésus dise la vérité quant à sa religion idolâtre. Pour qu’elle puisse mettre sa confiance dans le vrai Dieu, il faut qu’elle comprenne d’abord que son Dieu est faux. Mais il ne s’attarde pas sur ce point. Au lieu de se focaliser sur ce qu’elle croit d’erroné, il la pointe vers ce qui est vrai.

 Adorer en esprit et en vérité

Jésus lui parle de l’importance d’adorer le Père en "esprit et en vérité" (v. 24): "en esprit" veut dire ne pas être limité à un endroit, c’est-à-dire le temple. "En esprit" signifie aussi adorer par la puissance du Saint-Esprit. Et "en vérité" parle d’une adoration basée sur la révélation que Dieu nous donne de lui-même. Et quelle est la révélation de Dieu disponible à nous aujourd’hui? Sa parole!

Le verset 26 est vraiment étonnant. Tout au long de son ministère, Jésus voile son identité. Il dit souvent aux gens qu’il vient de guérir de ne le dire à personne. Mais ici, Jésus lui déclare ouvertement son identité, il révèle le secret qu’il est le Messie à cette femme rejetée. C’est merveilleux!

 Plus important qu’un pique-nique

Ce qui se passe ensuite est tout aussi fascinant. Les disciples reviennent avec leurs boîtes à lunch, prêts à s’asseoir pour un pique nique avec Jésus. Mais, à leur grande surprise, ils le trouvent en train de parler avec une femme. Jésus ne se soumet pas à des mœurs inutiles. Au contraire, par son propre exemple, il invite ses disciples à sortir des sentiers battus.

Et lorsqu’ils lui offrent la nourriture qu’il les avait envoyés se procurer, il leur répond que sa nourriture est de faire la volonté de celui qui l’a envoyé. Cela a dû être tellement déconcertant pour ces pauvres gars! Eh bien, l’entrée en scène des disciples est l’occasion pour la femme samaritaine de sortir. Mais pas pour longtemps. Cette nouvelle croyante est en mission! Elle a trouvé la source de l’eau vive! Elle a enfin rencontré le Messie! Et elle ne peut pas garder la bonne nouvelle pour elle-même.

 Le réveil à Sychar

Elle est tellement convaincante, qu’un groupe sort de la ville et vient à Jésus pour vérifier si ce qu’elle dit est vrai. Elle n’est probablement pas une personne instruite. On ne sait pas si elle est éloquente. Peu importe. Ces gens croient en Jésus sur la base du témoignage d’une femme brisée. Et ces premières conversions de Samarie sont les prémices de ce qui sera une grande moisson, à partir d’Actes 8.

Ce qu’ils retiennent de plus précieux est que Jésus est vraiment le Sauveur du monde (v. 42). Je me demande si, en tant que samaritains, ils ont saisi cette réalité avant même les disciples. Car même après la Pentecôte, les disciples ont de la peine à comprendre que Jésus est venu, non seulement pour sauver la nation d’Israël, mais aussi pour se racheter une multitude de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Si les apôtres eux-mêmes avaient du mal à reconnaître les préjugés qui les empêchaient d’accueillir les non-circoncis, nous ferions bien de tirer des leçons de leurs erreurs dans l’église contemporaine.

 Le Sauveur du monde

Ce que j’aime dans des passages comme celui-ci, c’est qu’ils servent de rappel à la grande et universelle œuvre rédemptrice de Christ. Oui, Jésus était le Fils de David tant attendu. Il était le Christ qui a accompli toute la loi et les prophètes. Mais il était aussi le Sauveur du monde.

Alors que nous nous préparons à célébrer la naissance de notre précieux Sauveur en cet Avent, louons-le pour la nouvelle naissance qu’il a effectuée en nous. Et que cette déclaration avec toute son ampleur résonne dans nos cœurs:

> Nous savons qu’il est vraiment le Sauveur du monde.
>
> Jean 4.42



1. Idée suggérée par Sandra Glahn dans son article, “Samaritan Woman: Stay Away from Me?”


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 Découvrez l’épisode de notre podcast, en lien avec cet article:



Cet article a été publié une première fois en décembre 2020 et a été republié en septembre 2023 pour en faire bénéficier de nouveaux lecteurs.

 Comment tout a commencé

Nous ne pouvons pas nous empêcher de voir la main souveraine de Dieu dans la façon dont le podcast Chrétienne est né. Fin 2020, Matt Giralt rencontrait chacun de ses blogueurs réguliers et auteurs invités pour prendre le pouls de leur vie et de leur ministère. Vers la fin de notre rencontre, Matt m'a demandé si j'avais des rêves pour mon avenir à TPSG. C'est alors que j'ai mentionné que j'aimerais animer un podcast pour femmes. À ma grande surprise, notre intrépide leader a répondu: “Juste hier, j'ai reçu un…

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100 épisodes, ça se fête!

 Comment tout a commencé

Nous ne pouvons pas nous empêcher de voir la main souveraine de Dieu dans la façon dont le podcast Chrétienne est né. Fin 2020, Matt Giralt rencontrait chacun de ses blogueurs réguliers et auteurs invités pour prendre le pouls de leur vie et de leur ministère. Vers la fin de notre rencontre, Matt m'a demandé si j'avais des rêves pour mon avenir à TPSG. C'est alors que j'ai mentionné que j'aimerais animer un podcast pour femmes. À ma grande surprise, notre intrépide leader a répondu: “Juste hier, j'ai reçu un courriel d'Aurélie Bricaud disant exactement la même chose!”

Quelques semaines plus tard, Aurélie et moi étions en communication régulière. Au cours des semaines et des mois qui ont suivi, nous avons échangé d'innombrables courriels, SMS et mémos vocaux. Nous avons appris à nous connaître et nous avons commencé à identifier les sujets que nous voulions explorer dans un podcast. Grâce au soutien de l'équipe de TPSG, nous avons toutes deux installé un studio d'enregistrement dans nos bureaux, avec un micro de bonne qualité et une table de mixage. Nous étions prêtes à nous lancer!

 Notre vision

Très tôt, nous avons choisi le slogan "Creuser la Bible pour servir Christ". Nous nous sommes partagées le travail de manière égale, en décidant que chacune préparerait la moitié des épisodes sur les sujets de notre choix. Nous étions toutes les deux d'accord sur le fait que nous voulions créer un contenu qui soit à la fois profond et pratique (Aurélie m'a beaucoup aidée sur ce dernier point, car j'ai tendance à rester théorique, alors qu'elle est plus concrète dans ses réflexions).

Nous avons proposé plusieurs séries au cours de la vie de Chrétienne, de la toute première sur le Credo des Apôtres à celle que nous avons récemment achevée sur les sept péchés capitaux. Nous avons également invité des intervenants particuliers dans l'émission, dont certains étaient déjà des amis proches, et dont d'autres sont devenus des amis de l'émission à la suite de leur visite.

 Quelques faits marquants

Au début du tournage, nous commencions chaque épisode par la salutation suivante: “Bonjour, les filles, et bienvenue dans Chrétienne...” Cependant, nos statistiques nous ont rapidement appris qu'environ 1/3 de nos auditeurs étaient des hommes, et nous avons donc rapidement abandonné ce langage exclusif. Cependant, nous avons aussi appris que certains de nos épisodes les plus populaires étaient ceux dans lesquels nous parlions des femmes dans le ministère, qu'il s'agisse de "La femme vertueuse selon Proverbes 31" ou de "La femme ou foyer, ou pas?".

Mais au-delà des épisodes dans lesquels nous avons abordé des sujets qui nous intéressaient en tant que femmes, d'autres épisodes ont suscité l'intérêt de notre public, notamment nos deux entretiens avec John Glass sur les contributions de Jean Calvin à la Réforme et sur l'éthique protestante du travail.

En outre, plusieurs de nos épisodes de la série sur les sept péchés capitaux ont trouvé un écho auprès de nos auditeurs, en particulier: "Comment vaincre la luxure". Cette série était l'œuvre d'Aurélie, ce qui prouve qu'elle connaît bien notre public. Bravo, copine!

 À venir

Cet automne, nous sommes ravies de proposer une série visant à équiper les croyants pour répondre à douze objections courantes au christianisme. Inspirés par le livre "12 raisons de ne plus croire au Christianisme" de Rebecca McLaughlin, nous avons invité plusieurs spécialistes dans divers domaines de l'apologétique pour nous aider à mieux répondre à l'espérance qui est en nous (1P 3.15).

Nous prévoyons également de continuer à étudier ensemble des livres de la Bible. Ayant terminé mes études sur les Psaumes, j'envisage de nous faire plonger dans Exode. Quant à Aurélie, elle nous emmènera en voyage à travers l'Évangile selon Matthieu. J'ai hâte d'y être.

 Angie et Aurélie: enfin réunies

Nous sommes enthousiastes à l'idée de ce que le Seigneur nous réserve pour les mois à venir. La plus grande nouvelle est qu'Aurélie et moi allons enfin nous rencontrer en personne! J'ai été invitée à prendre la parole lors d'une conférence de femmes dans la région Rhône-Alpes le 14 octobre, et pendant que je serai en France, j'ai hâte de rendre visite à ma française préférée et de rencontrer d'autres amis pour filmer quelques épisodes en direct. Restez à l'écoute pour ces épisodes spéciaux.

 Un mot de remerciement

Je m'en voudrais de ne pas conclure en remerciant les personnes qui rendent Chrétienne possible. Aurélie et moi sommes peut-être comme les aiguilles visibles d'une montre dont on voit le tic-tac, mais derrière nous, il y a les rouages, une équipe technique fidèle qui veille à la qualité du son et de la vidéo et qui diffuse Chrétienne sur toutes les grandes plateformes. Merci en particulier à David, Laura et Ben pour votre fidèle amitié. Nous ne pourrions pas faire cela sans vous!


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 Écoutez l’épisode 100



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> Dieu trait les vaches par la vocation de la laitière.
>
> Martin Luther

À l'époque de Luther, cela apporte un correctif indispensable dans une société où il existe un énorme fossé entre le séculier et le sacré, entre les autorités religieuses qui enseignent qu'elles servent Dieu par leur vie alors que les femmes et les hommes ordinaires se contentent d'accomplir des tâches mondaines.



 Des héros de la foi

Ma famille a récemment accueilli mon amie Annie\ et son mari Ben. Il est avocat et elle, une mère au foyer qui a fait l'école à…

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Ambassadrice de Christ lorsqu’elle enseigne la Zumba

> Dieu trait les vaches par la vocation de la laitière.
>
> Martin Luther

À l'époque de Luther, cela apporte un correctif indispensable dans une société où il existe un énorme fossé entre le séculier et le sacré, entre les autorités religieuses qui enseignent qu'elles servent Dieu par leur vie alors que les femmes et les hommes ordinaires se contentent d'accomplir des tâches mondaines.



 Des héros de la foi

Ma famille a récemment accueilli mon amie Annie\ et son mari Ben. Il est avocat et elle, une mère au foyer qui a fait l'école à la maison avec ses enfants et qui fait du bénévolat dans sa communauté. Elle m'a dit plus d'une fois qu'elle aimerait être missionnaire comme moi. Même si vous ne lirez peut-être jamais la biographie missionnaire de ce couple pieux, je vous assure qu'ils sont des héros de la foi. Si cela vous semble exagéré, permettez-moi de vous convaincre du contraire.

 Enseigner la Zumba pour bâtir des relations intentionnelles

Annie est une passionnée de fitness et, il y a quelques années, le Seigneur lui a ouvert les portes d’une université près de chez elle pour qu'elle y donne des cours de Zumba. Désireuse d'atteindre les étudiants internationaux, elle découvre que l'enseignement de cours de danse réservés aux femmes offre un cadre idéal pour développer des relations intentionnelles avec des femmes qui, pour la plupart, n'entendraient jamais l'Évangile.

Au fil du temps, elle établit des relations avec ses étudiantes, qui viennent d'Éthiopie et d'Argentine, de Chine et de Libye. Annie les accueille régulièrement chez elle pour des repas. Elle leur propose des leçons de conduite, des cours d'anglais, des séminaires de fitness et de nutrition, et des cours d'éducation parentale. Elle fait même des études bibliques à celles qui le souhaitent. Ce faisant, elle développe une profonde amitié avec Khadija, une femme du Moyen-Orient dont le mari étudie à l'université.

 La situation inimaginable de Khadija

Au cours de l'une de ses études bibliques, Khadija s'ouvre à Annie au sujet des violences qu'elle et ses enfants subissent de la part de son mari. Cette femme et mère effrayée va même jusqu'à envoyer à Annie des photos montrant les violences qu'elle subit, au cas où il lui arriverait quelque chose.

Face à l'escalade des violences, Khadija décide de retourner dans son pays d'origine. Son mari lui permet d'emmener leur fille, Fatimata, car il n’en a rien à faire d'elle. Il refuse cependant de perdre de vue leurs fils Moussa et Ibrahima. Pendant son séjour, Khadija demande le divorce et obtient miraculeusement la garde de ses enfants (la loi islamique accorde normalement la garde au père).

Mohammed n'accepte pas ce verdict. Se croyant invulnérable, il retourne dans son pays d'origine avec ses fils pour célébrer le ramadan. Il est choqué et furieux lorsque les autorités locales lui demandent de rendre ses fils à leur mère. Sous prétexte de les emmener rendre visite à leurs oncles, il kidnappe les garçons et parvient à rentrer avec eux aux États-Unis en payant un agent de l'immigration.

Khadija est impuissante et ne peut les poursuivre, car son ex lui a volé son passeport, ce qui l'empêche de quitter le pays. De plus, tout cela se passe en pleine pandémie, ce qui complique encore sa situation déjà inimaginable.

Sans mère pour protéger les garçons, les abus s'intensifient. Les coups fréquents que reçoivent Moussa et Ibrahima et la négligence prolongée dont ils font l'objet les laissent marqués et traumatisés. Khadija demande conseil à Ben et Annie.

Grâce à son expertise juridique, Ben l'informe de ses droits et lui suggère d'alerter les autorités locales sur le sort de ses fils. Cependant, lorsque la police se rend sur place pour enquêter, Mohammed menace les garçons, qui gardent le silence par crainte pour leur vie.

 Un appel à l'aide

Entre-temps, la famille de Mohammed lui trouve une seconde épouse et s'arrange pour qu'elle le rejoigne aux États-Unis. Après un épisode particulièrement violent, Moussa et Ibrahima finissent par surmonter leur peur, et dénoncent leur père au conseiller scolaire. Il est arrêté et placé en détention. La question se pose alors de savoir qui aura leur garde. N'ayant pas de famille proche aux États-Unis, Khadija n'a qu'un seul espoir: Ben et Annie, qui vivent à des centaines de kilomètres de là.

À la suite d'un appel des services de protection de l'enfance, mes amis découvrent qu'ils ont 24 heures pour récupérer les garçons, faute de quoi ils seront placés dans une famille d'accueil. Ben et Annie laissent tout tomber et achètent des vols coûteux de dernière minute pour faire sortir Moussa et Ibrahima. Les services de protection de l'enfance, sensibles à l'état des enfants, les confient à ce couple aimant.

La première étape consiste à se rendre à leur appartement pour chercher les passeports des garçons. Lorsque Ben et Annie pénètrent dans l'appartement sombre et à moitié vide, l'odeur de la vaisselle sale mêlée à celle du linge souillé les envahit. N'ayant pas grand-chose à récupérer, ils se mettent en quête de la seule chose dont ils ont besoin pour que les garçons échappent à ce cauchemar.

Miraculeusement, ils trouvent facilement les passeports dans un tiroir de bureau. Bientôt, ils sont en sécurité à bord d'un avion et échappent à l'emprise de leur père violent.

 Qui est le kidnappeur?

Les nouveaux parents d'accueil doivent ensuite prendre des dispositions pour que les enfants retrouvent leur mère. Mais cela s'avère difficile. Le nombre de vols étant limité en raison du COVID, les billets pour le golfe persique coûtent 15 000 dollars par personne. Mes amis n'ont pas les moyens de payer un tel prix et ils s'adressent à l'ambassade pour voir ce qu'ils peuvent faire. Ils expliquent qu'un citoyen de leur pays a kidnappé ses fils et qu'ils ont l'intention de les rendre à leur mère. C'est alors qu'ils apprennent que Mohammed les a également contactés en déclarant que deux Américains avaient kidnappé ses enfants!

Dans les termes les plus respectueux, mais le plus fermement possible, Annie décrit l'injustice à laquelle Moussa et Ibrahima ont été confrontés, promettant qu'elle ne relâchera pas ses efforts tant qu'ils n'auront pas été remis en sécurité entre les mains de leur mère.

Une série de photos et de documents révèle l'identité du véritable kidnappeur. N'ayant plus aucun doute, les diplomates passent à l'action. En l'espace de deux semaines, non seulement l'ambassade achète des billets pour les garçons, mais le vice-consul les escorte personnellement jusqu'à leur domicile. Un voyage éprouvant qui a duré deux ans se termine dans la joie lorsque les garçons tombent dans les bras de Khadija, qui les accueille avec joie.

 Pourquoi faire une telle chose?

L'histoire ne s'arrête pas là. Douze mois après la réunification, Ben, Annie et leur fille Ellen traversent la moitié du monde pour rendre une visite spéciale à Khadija et à sa famille. Ils s'attendent à passer sept jours tranquilles avec elle et ses enfants. Au lieu de cela, la famille élargie de Khadija les invite à plusieurs festins en leur honneur. Leur question récurrente est la suivante: “Pourquoi avez-vous fait une telle chose? Les membres de notre propre famille élargie aux États-Unis ont refusé de faire quoi que ce soit pour les garçons. Comment se fait-il que vous le fassiez?”

Avec des portes si clairement ouvertes, ce couple de fidèles croyants proclame encore et encore la glorieuse bonne nouvelle d'un Sauveur qui aime les faibles et les désemparés et qui a donné sa vie pour racheter un peuple pour lui-même.

Dans un pays où il y a peu d'Églises ou de croyants connus, leur témoignage pour Christ incarne vraiment ce que signifie faire briller sa lumière dans les ténèbres.

Un voyage de suivi est déjà prévu. Pouvez-vous prier pour que le Seigneur parle à travers son fils Ben et sa fille Annie afin que des vies soient transformées par la puissance de l'Évangile? Pouvez-vous également prier pour que le ministère d'Annie en tant qu'"ambassadrice de Zumba" parmi les étudiants internationaux porte beaucoup de fruits pour l'éternité?

\ Tous les noms ont été changés.

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Le but des illustrations n'est pas de divertir ni de varier le rythme de notre enseignement. Il s'agit plutôt d'approfondir le point principal de notre message de deux façons:

 En expliquant, en clarifiant et en renforçant la compréhension
 En suscitant l'émotion.

Ce deuxième aspect peut sembler louche, n'est-ce pas? À une époque où les sermons en général et le ministère des femmes en particulier sont souvent axés sur l'appel à nos émotions et à nos besoins ressentis, nous pourrions vouloir réagir en évitant de faire appel aux émotions de notre audience. Pourtant, ce…

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7 pistes pour l'utilisation des illustrations dans l'enseignement

Le but des illustrations n'est pas de divertir ni de varier le rythme de notre enseignement. Il s'agit plutôt d'approfondir le point principal de notre message de deux façons:

 En expliquant, en clarifiant et en renforçant la compréhension
 En suscitant l'émotion.

Ce deuxième aspect peut sembler louche, n'est-ce pas? À une époque où les sermons en général et le ministère des femmes en particulier sont souvent axés sur l'appel à nos émotions et à nos besoins ressentis, nous pourrions vouloir réagir en évitant de faire appel aux émotions de notre audience. Pourtant, ce n'est pas ce que fait la Bible. Elle suscite souvent les passions de ses destinataires. Mais elle ne le fait pas pour manipuler, mais pour inspirer à la fois la vertu et l'affection pour Christ.

Pensez aux illustrations en deux catégories: l'explication qui fait appel à l'esprit et l'émotion qui fait appel au cœur. Les deux se trouvent dans l'Écriture et Dieu veut que nous les utilisions pour le bien de ceux qui nous écoutent. Les Psaumes sont pleins des deux. Le Psautier fait appel à nos émotions plus que tout autre livre de la Bible.

Par exemple, le Psaume 19 s'ouvre sur l'image émouvante des cieux prêchant un sermon au peuple de Dieu sur la gloire de Dieu, aux v. 1-6. Puis, à partir du v. 7, David décrit la loi de Dieu afin d'inspirer l'obéissance.

 Exemples d'illustrations

Voici quelques exemples d'illustrations:

 Histoires - Personnelles ou tirées de l'histoire du monde ou de l'actualité.
 Citations - Généralement d’un expert ou quelqu'un de crédible sur un sujet.
 Statistiques - Ennuyeuses pour certains, mais persuasives pour d'autres.
 Blagues - La Parole de Dieu n'est pas une blague, et nous ne devrions pas la banaliser par notre attitude, mais une bonne blague qui reprend un point du texte peut aider notre auditoire à se souvenir de l'essentiel de notre message.
 Poèmes - Un long poème peut distraire, mais une ligne ou deux peuvent créer un lien significatif pour notre public.
 Simulations et métaphores - Courtes et poignantes, elles dépeignent une image. Et, comme on dit, une image vaut mille mots!

 Conseils sur l'utilisation des illustrations

 Vérifiez votre histoire.

Avez-vous déjà entendu quelqu'un utiliser une illustration dont vous saviez qu'elle n'était pas conforme à la réalité? Cela m'est arrivé. Nous perdons en crédibilité si nous répétons des légendes urbaines comme s'il s'agissait de faits. Si nous racontons une histoire qui n'est pas la nôtre, nous devons nous assurer qu'elle soit exacte. Laissez les autres vérifier les faits pour vous (en anglais) sur un site comme Snopes.com (en français, on m'a recommandé ce site, mais je ne le connais pas).

 Évitez les histoires compliquées.

Si votre illustration nécessite de longues explications, elle va à l'encontre du but recherché. Un exemple serait l'utilisation d'une citation remplie d'un langage archaïque et de termes théologiques qui ne sont pas à la portée de tous. Il peut aussi s'agir d'une illustration scientifique ou historique très technique qui prendrait plus de temps à mettre en place et à expliquer, et qui pourrait semer la confusion plus qu'elle ne clarifierait les choses.

 Tenez compte de vos données démographiques.

Si toutes vos illustrations concernent le mariage et l'éducation des enfants, les personnes célibataires et sans enfants se sentiront exclus. Si toutes vos images concernent votre vie professionnelle, vous négligerez vos auditeurs retraités, les adolescents ou les mères au foyer. Les femmes et les hommes de nos Églises traversent des âges et des étapes de la vie très variés.

Les adolescents sont souvent confrontés à une pression énorme de la part de leurs pairs à l'école. Les étudiants sont à un tournant de leur vie. De nombreux parents de jeunes enfants consacrent beaucoup de temps et d'énergie à leurs petits. Les parents d'adolescents voient leurs enfants faire face à des défis qu'ils n'ont jamais connus eux-mêmes. Les nids vides peuvent avoir envie de plus de nouvelles de leurs enfants. Les femmes et les hommes à la retraite peuvent être désireux de s'investir dans la vie des jeunes croyants de leur Église. Les veuves et les veufs, rendus sages par la souffrance et la perte, peuvent être vos plus grands guerriers dans la prière. Et j'en passe.

Gardez également à l'esprit que dans notre culture ecclésiale de plus en plus diversifiée, nous ferions bien d'inclure des histoires qui permettent à nos frères et sœurs d'autres cultures de se sentir vus et entendus. Qu'ils soient français, ethniques, autochtones, personnes de couleur nées au Canada ou en Europe, immigrants récemment arrivés ou enfants d'immigrants, ils font partie de l'étonnante tapisserie de la famille de Dieu, et nous voulons nous assurer que nous sommes également sensibles à leurs réalités.

 Inclure des détails vivants.

Lorsque nous mentionnons l'heure, la ville, la température, etc. nous emmenons nos auditeurs avec nous sur la scène de notre histoire. Voici un exemple de ce qu'il ne faut pas faire:

> Il était une fois une femme, je ne me souviens plus de son nom, qui était malade. Je ne sais plus de quoi elle était malade, et elle a prié. Je ne sais plus combien de temps elle a prié et elle a été guérie. Et je ne me souviens pas comment. Dieu entend les cris des affligés (Ps 34).

Bien sûr, c'est ridicule. Mais il est facile de raconter des histoires ennuyeuses et insipides. Voici un meilleur exemple:

> Hélène, ma colocataire à l'université, avait 21 ans lorsqu'on lui a diagnostiqué un cancer de la thyroïde. C'était notre troisième année d'université, les examens finaux approchaient et son traitement par radiothérapie ne pouvait pas être retardé. Elle a choisi de prier, de poursuivre ses études et de faire confiance au Seigneur pour ses résultats scolaires et sa guérison. Son traitement a été couronné de succès et, 27 ans plus tard, elle n'a toujours pas de cancer. Dieu entend les cris des affligés (Ps 34).

 Utilisez la variété.

Les histoires personnelles sont souvent les plus faciles à raconter parce qu'elles ne nécessitent pas de vérification des faits et que nous pouvons généralement les raconter de mémoire. Mais si ces illustrations nous aident à établir un rapport avec les autres, elles peuvent devenir prévisibles si nous n'utilisons que cela. Cela étant dit, je ferais une distinction entre une histoire sur ma propre vie et celle d'une personne que j'ai rencontrée et dont je relate ensuite l'histoire. J'aime raconter des histoires sur mes années au Sénégal et présenter mes interlocuteurs à des amis là-bas parce que je trouve ces récits intéressants, mais je crois aussi qu'ils contribuent à élargir leur vision du monde.

 Évitez de braquer les projecteurs sur vos proches.

Lors de ma dernière année de séminaire, j'ai suivi un cours de prédication avancé dans lequel j'étais la seule femme. Le sermon d'un frère présentait un message dans lequel il dépeignait sa femme de manière un peu négative. Durant le temps de commentaires, je l'ai gentiment appelé à éviter toute illustration qui donnerait des munitions à ceux qui voudraient critiquer une femme de pasteur. Elle a déjà une cible dans le dos. J'ai terminé mes études il y a vingt ans et je suis toujours en contact avec ce frère sur Facebook. Il m'a récemment dit qu'il pensait à mes paroles chaque fois qu'il préparait un sermon, et sa femme en est d'autant plus reconnaissante.

Les enfants des pasteurs méritent également de grandir sans que les sermons ne les mettent en lumière. Même si vous leur demandez la permission, les enfants n'ont pas la capacité ou la maturité de refuser cela à leurs parents. Ils feront l'objet d'un examen minutieux de la part de ceux qui jugent le ministère des adultes sur la base du comportement de leurs enfants. On me dit que certains pasteurs ont causé des dommages à long terme à la relation avec leurs enfants en divulguant des informations privées à leur sujet depuis la chaire.

 Évitez de vous prendre pour un héros.

Utiliser des illustrations personnelles est une chose. Se mettre toujours en valeur en le faisant en est une autre. Les histoires dans lesquelles Dieu nous enseigne à travers nos erreurs sont bien plus édifiantes que celles dans lesquelles nous sortons vainqueurs grâce à notre esprit ou à notre force.

Chaque semaine, une formatrice chevronnée offrira un temps d'enseignement interactif sur un aspect spécifique de l'herméneutique (interprétation) ou de l'homilétique (communication). Chaque session de deux heures se conclura par un court message d'un pasteur/théologien, suivi d'une séance de questions/réponses avec lui. Notre vision est qu'en s'associant à leurs Églises locales, les participantes soient équipées pour servir les femmes et les enfants dans leurs assemblées.

Nous pourrons compter sur près d'une dizaine d'enseignants et formateurs comme Raphaël Anzenberger, Laura Angers, Yanick Ethier, Matthieu Caron, et moi-même.

Les participantes d'…

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Mesdames: formez-vous à l'enseignement de la Bible en suivant la formation SOLA

Chaque semaine, une formatrice chevronnée offrira un temps d'enseignement interactif sur un aspect spécifique de l'herméneutique (interprétation) ou de l'homilétique (communication). Chaque session de deux heures se conclura par un court message d'un pasteur/théologien, suivi d'une séance de questions/réponses avec lui. Notre vision est qu'en s'associant à leurs Églises locales, les participantes soient équipées pour servir les femmes et les enfants dans leurs assemblées.

Nous pourrons compter sur près d'une dizaine d'enseignants et formateurs comme Raphaël Anzenberger, Laura Angers, Yanick Ethier, Matthieu Caron, et moi-même.

Les participantes d'Amérique du Nord se réuniront de 19h00 à 21h00 les mardis soir (heure de l'Est). Les participantes européennes se réuniront de 19h00 à 21h00 le jeudi soir, heure de Paris.

Pour plus d'informations, veuillez cliquer ici.

Et maintenant, elle était prête à partager son nouveau jouet et ses livres avec ses cousins qui fréquentent une école d'immersion française. Quel plaisir de leur faire découvrir quelques-uns de ses livres d'histoires préférés!



Bien que notre fille cadette ne soit peut-être pas le public cible de cette ressource, j'ai découvert que les avantages de ce petit agneau ne se limitent pas aux enfants qui ne savent pas encore lire. Après tout, les adultes n'apprécient-ils pas les livres audio, même si la plupart d'entre nous savent lire? 

Le bonheur que notre grande…

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Un petit agneau: Le parfait compagnon de l'été

Et maintenant, elle était prête à partager son nouveau jouet et ses livres avec ses cousins qui fréquentent une école d'immersion française. Quel plaisir de leur faire découvrir quelques-uns de ses livres d'histoires préférés!



Bien que notre fille cadette ne soit peut-être pas le public cible de cette ressource, j'ai découvert que les avantages de ce petit agneau ne se limitent pas aux enfants qui ne savent pas encore lire. Après tout, les adultes n'apprécient-ils pas les livres audio, même si la plupart d'entre nous savent lire? 

Le bonheur que notre grande fille a tiré de l'écoute et de la lecture, ainsi que la grande sélection de livres de la BLF, me font dire que si vous êtes à la recherche d'un cadeau pour garder vos enfants loin des écrans cet été, vous ne pouvez pas vous tromper avec le petit mouton BêêêLF et la collection de livres qui l'accompagne.

 Voici les livres audio que comprend le coffret:

 1. Toutes ces histoires de la Bible que je devrais connaître
 2. Arlo et le très gros camouflage
 3. Emma passe trop de temps sur son écran
 4. Dieu et sa création pleine de couleurs
 5. Très joyeux à Pâques
 6. Matthieu moitié
 7. Chuuut... ne réveille pas le bébé
 8. Le créateur des étoiles
 9. La très longue attente
10. Le gros tracteur rouge et le petit village
11. Quoi que tu fasses
12. La Grâce de Dieu suffit
13. Le mystère du tombeau vide
14. Le barbier qui voulait prier
15. La plus grande histoire
16. Le jardin, le voile et la croix
17. Jésus est la fosse aux lions
18. Le concours du vrai Dieu
19. La promesse de Noël
20. Miracle à une heure de l'après-midi
21. La tempête qui s'est arrêtée
22. L'ami qui pardonne
23. Plus jamais d'au revoir
24. Jésus et la très grande surprise
25. Les prisonniers, le tremblement de terre et le chant dans la nuit
26. La très bonne idée de Dieu
27. La fête super méga fantastique qui ne finira jamais
28. Le Grand Accueil formidable
29. Dis-lui tout partout toujours
30. Toutes ces personnes que je devrais connaître (NV)
31. Tout ce que je devrais savoir sur la prière (NV)

 Enfin, voici ce qu'Evangeline en pense:



— “Qu'est-ce qui t'a le plus plu dans cet outil?”

— “Le fait que je n'étais pas obligée de lire les livres toute seule. Je pouvais les écouter et faire plus attention à ce qu'ils disaient et aux images. J'aime aussi le fait que ce soit un mouton parce que les petits enfants sont les brebis de Jésus et qu'il est notre Berger.”



Vous pouvez le commander sur le site de BLF.

Dan DeWitt, professeur d'apologétique à l'Université Cedarville, commence par l'appel de Pierre à devenir pêcheur d'hommes et nous emmène jusqu'à son petit déjeuner de poisson avec Jésus après sa résurrection. Mais, le récit principal sur lequel il se concentre est l'histoire bien connue de Pierre, niant trois fois qu'il connaît son Maître. Cette puissante leçon de grâce, de pardon et de restauration est quelque chose que tout disciple, jeune ou vieux, gagnera à méditer.

Pour vous donner le point de vue d'un enfant, voici quelques réflexions d'Evangeline, ma fille de 10…

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"L'ami qui pardonne": l'avis d'une enfant

Dan DeWitt, professeur d'apologétique à l'Université Cedarville, commence par l'appel de Pierre à devenir pêcheur d'hommes et nous emmène jusqu'à son petit déjeuner de poisson avec Jésus après sa résurrection. Mais, le récit principal sur lequel il se concentre est l'histoire bien connue de Pierre, niant trois fois qu'il connaît son Maître. Cette puissante leçon de grâce, de pardon et de restauration est quelque chose que tout disciple, jeune ou vieux, gagnera à méditer.

Pour vous donner le point de vue d'un enfant, voici quelques réflexions d'Evangeline, ma fille de 10 ans, sur le livre:

Comment résumerais-tu l'histoire avec tes propres mots?

Pierre était un pécheur comme nous. Il a nié connaître Jésus, son ami. Il se demandait si Jésus lui pardonnerait. Lorsque Jésus lui a pardonné, Pierre est allé prêcher l'Évangile dans le monde entier.

Qu'est-ce qui t'a le plus plu dans cette histoire?

Deux choses: J'ai aimé qu'à chaque fois qu'on demande à Pierre s'il connaissait Jésus, l'auteur nous demande: “Sais-tu ce que Pierre a dit?” J'aime cela parce que c'est une question à laquelle nous devrions réfléchir et que nous devrions nous poser.

J'aime la phrase de l'histoire qui dit que “Pierre n'est pas resté triste très longtemps, parce que Jésus n'est pas resté mort très longtemps”. J'aime cette phrase parce qu'elle nous reflète. Nous sommes comme Pierre. Nous serons heureux lorsque Jésus reviendra.

Quelle leçon cette histoire t’enseigne-t-elle?

Que nous sommes comme Pierre, et que certains d'entre nous sont timides à l'idée de dire qu'ils connaissent Jésus. Mais, Jésus nous pardonnera toujours, quoi que nous fassions.

Recommanderais-tu ce livre à d'autres personnes?

Oui, parce qu'il est très encourageant de savoir qu'il y a quelqu'un qui vous connaît et qui se soucie de vous.


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Vous pouvez trouver le livre, L'ami qui pardonne, ici en France et ici au Québec.

Une fois cette émotion passée, j'ai éprouvé de la joie et de la gratitude. J'ai remercié le Seigneur pour le don de Rebecca McLaughlin à l'Église. J'admire sa maîtrise de la théologie, de la philosophie, de l'histoire et, bien sûr, de l'apologétique. J'apprécie sa capacité à les communiquer d'une manière attrayante, sage et captivante. J'ai aussi beaucoup apprécié ses illustrations vivantes tirées de tous les domaines, de la littérature russe aux films de Disney.

 La valeur de la sagesse collective

Rebecca McLaughlin est une apologiste de renommée mondiale, titulaire d'un…

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"12 raisons de ne plus croire au christianisme" et notre nouvelle série de podcast

Une fois cette émotion passée, j'ai éprouvé de la joie et de la gratitude. J'ai remercié le Seigneur pour le don de Rebecca McLaughlin à l'Église. J'admire sa maîtrise de la théologie, de la philosophie, de l'histoire et, bien sûr, de l'apologétique. J'apprécie sa capacité à les communiquer d'une manière attrayante, sage et captivante. J'ai aussi beaucoup apprécié ses illustrations vivantes tirées de tous les domaines, de la littérature russe aux films de Disney.

 La valeur de la sagesse collective

Rebecca McLaughlin est une apologiste de renommée mondiale, titulaire d'un doctorat de l'université de Cambridge et d'un diplôme de théologie du séminaire d'Oak Hill. La richesse des connaissances contenues dans ce livre est due au fait que lorsque l'auteur n'a pas de compétence personnelle sur un sujet, elle la puise auprès d'experts dans le domaine de la science, de la philosophie, de l'histoire, etc.

 Restez à l'écoute en l'automne pour une série sur Chrétienne

Dans 12 raisons de ne plus croire au christianisme: et pourquoi y croire encore, McLaughlin répond à 12 objections courantes au christianisme. Chaque chapitre pourrait facilement faire l'objet d'un livre entier. C'est pourquoi, Aurélie et moi avons décidé de lancer en automne, une série complète en douze parties, dans laquelle nous examinerons plus en détail chacun des sujets abordés. Nous espérons également avoir des invités spéciaux qui partageront leur expertise sur les différents sujets.

Alors, restez à l'écoute! En attendant, achetez un exemplaire de cet excellent livre, ici au Québec et ici en France.

Je suis particulièrement attachée aux livres pour enfants écrits par le duo dynamique Newbell et Echeverri (voir ma recension de leur travail d'équipe sur La très bonne idée de Dieu).

Elles élaborent soigneusement les mots et les illustrations pour raconter une histoire unie, en faisant des allusions à des évènements ou à des personnages historiques: un bus avec des Afro-Américains assis à l'arrière à l'époque de la ségrégation, ou le pharaon construisant son empire sur le dos d’hébreux asservis.

Dans une illustration soulignant la diversité du corps de Christ, on trouve même le dessin d'une…

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"Le grand accueil formidable": l'avis d'une enfant

Je suis particulièrement attachée aux livres pour enfants écrits par le duo dynamique Newbell et Echeverri (voir ma recension de leur travail d'équipe sur La très bonne idée de Dieu).

Elles élaborent soigneusement les mots et les illustrations pour raconter une histoire unie, en faisant des allusions à des évènements ou à des personnages historiques: un bus avec des Afro-Américains assis à l'arrière à l'époque de la ségrégation, ou le pharaon construisant son empire sur le dos d’hébreux asservis.

Dans une illustration soulignant la diversité du corps de Christ, on trouve même le dessin d'une surfeuse à qui il manque un bras, que ma fille a tout de suite identifiée comme Bethany Hamilton, disciple de Jésus et championne du monde de surf qui a perdu son bras à la suite d'une attaque de requin.

À une époque de polarisation, cette histoire courte et rafraîchissante donnera aux parents des outils pour enseigner à leurs enfants la beauté de l'Église de Christ multiculturelle, multilingue et à multiples facettes.

Pour vous donner le point de vue d'un enfant, voici quelques réflexions d'Evangeline, ma fille de 10 ans, sur le livre:

 Comment résumerais-tu l'histoire en tes propres mots?

N'exclus jamais les gens, même s'ils sont différents, s'ils ont un handicap ou s'ils n'ont pas la même apparence. Parce que tout le monde mérite d'être aimé et de recevoir de l'attention. Nous devrions être gentils avec tout le monde, même s'ils ne sont pas toujours gentils avec nous. Nous devrions agir de la sorte parce que Jésus aurait pu nous laisser mourir dans notre péché, mais il nous a permis de vivre avec lui dans la vie éternelle. Jésus nous a appris à aimer les autres et à prendre soin d'eux, même s'ils ne nous ressemblent pas, s'ils ne sont pas comme nous, s'ils ne parlent pas comme nous ou s'ils vivent différemment.

 Qu'est-ce qui t'a le plus plu dans cette histoire?

 J'aime le fait qu'ils incluent des personnes d’origines différentes, qui parlent des langues différentes, qui veulent et méritent d'être aimées.
 J'aime les dessins qui montrent l'homme riche qui entre dans l'Église, qui peut s'asseoir à l'avant et qui est traité comme un roi, et l'homme pauvre qui entre et à qui on dit de s'asseoir à l'arrière, et qui est traité comme une personne puante et sans valeur.
 J'aime la façon dont ils comparent le cœur de l'homme riche à celui de l'homme pauvre.

 Quelle leçon cette histoire t'a-t-elle apprise?

D'être gentil et d'encourager les gens de cultures différentes et qui n'ont pas les mêmes capacités que nous.

 Recommanderais-tu ce livre à d'autres personnes?

Oui, en particulier aux personnes qui sont méchantes avec celles qui sont différentes, pour les aider à être plus gentilles avec celles qui sont d'une autre culture, qui ont un handicap ou qui viennent d'un autre pays.

Trouvez Le grand accueil formidable ici en France et ici au Québec.

Dans la scène d'ouverture de cette histoire conçue pour les enfants de 3 à 7 ans, nous apprenons que chaque année, Emma passe la dernière semaine de juillet à la ferme de ses grands-parents. Elle attend avec impatience les moments en compagnie de Papou et de Mamou, de ses cousins Tom et Zoé, et des animaux de la ferme. Et pour commencer, une fête d'anniversaire est organisée en son honneur.

Une part de gâteau au chocolat à la main, Emma ouvre le cadeau que lui a envoyé sa tante Patty: une tablette! Elle n'en croit pas…

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"Emma passe trop de temps sur son écran"

Dans la scène d'ouverture de cette histoire conçue pour les enfants de 3 à 7 ans, nous apprenons que chaque année, Emma passe la dernière semaine de juillet à la ferme de ses grands-parents. Elle attend avec impatience les moments en compagnie de Papou et de Mamou, de ses cousins Tom et Zoé, et des animaux de la ferme. Et pour commencer, une fête d'anniversaire est organisée en son honneur.

Une part de gâteau au chocolat à la main, Emma ouvre le cadeau que lui a envoyé sa tante Patty: une tablette! Elle n'en croit pas ses yeux! Incapable de contenir son enthousiasme à l'idée d'avoir accès à son propre appareil, Emma s'amuse sur son écran toute la journée et jusque tard dans la nuit, ignorant ses cousins et oubliant sa promesse d'aider son grand-père à nourrir les animaux.

Elle reprend finalement ses esprits lorsque son écran devient noir parce que la batterie est déchargée. Elle se rend compte à quel point elle apprécie de jouer dans la grange avec Tom et Zoé et de profiter de ses grands-parents pendant les repas ou en aidant aux tâches de la ferme. Elle apprend ainsi que s'investir dans des relations avec des êtres chers apporte bien plus de joie que de s'isoler à l'intérieur d'un écran.

Le livre conclut par une note de l'auteur contenant des conseils aux parents pour aider les enfants à faire un usage judicieux des écrans. Ces deux pages valent à elles seules le prix du livre! Elles fournissent aux mères et aux pères des suggestions pratiques pour cadrer l'utilisation des écrans et en discuter en famille afin de permettre à nos petits de faire de bons choix. Ainsi, nos enfants apprendront à avoir le contrôle de leurs appareils plutôt que d'être contrôlés par eux.

Vous trouverez ce livre ici pour la France et ici pour le Québec.

Son titre résume succinctement son message: la grâce de Dieu est vraiment suffisante! Pour le petit pharisien invisible qui vit en chacun de nous, jeune ou vieux, c'est un message rafraîchissant et vivifiant qui renforcera la foi de tous ceux qui le liront.

Pour vous offrir le point de vue d'un enfant, voici quelques réflexions d'Évangéline, ma fille de 10 ans, sur le livre:

 Comment résumerais-tu l'histoire en tes propres mots?

Quand tu fais quelque chose de mal, Dieu le sait toujours et parfois tes parents aussi. Il ne faut pas s'enfuir. Il faut…

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La grâce de Dieu suffit, une recension du livre

Son titre résume succinctement son message: la grâce de Dieu est vraiment suffisante! Pour le petit pharisien invisible qui vit en chacun de nous, jeune ou vieux, c'est un message rafraîchissant et vivifiant qui renforcera la foi de tous ceux qui le liront.

Pour vous offrir le point de vue d'un enfant, voici quelques réflexions d'Évangéline, ma fille de 10 ans, sur le livre:

 Comment résumerais-tu l'histoire en tes propres mots?

Quand tu fais quelque chose de mal, Dieu le sait toujours et parfois tes parents aussi. Il ne faut pas s'enfuir. Il faut le leur dire et s'excuser, et heureusement, cela aidera. Tu ne dois pas essayer d'avoir de bonnes notes pour essayer de tout cacher. Tes parents t'apprendront à connaître le Seigneur et t'aideront à t'éloigner du péché. Même si tu désobéis à tes parents, ce qui signifie que tu désobéis à Dieu, Dieu te pardonne quand même.

 Qu'est-ce qui t'a le plus plu dans cette histoire?

1\. Le fait qu'une phrase soit répétée plusieurs fois: Où que tu ailles, quoi que tu fasses, redis-toi sans relâche... la grâce de Dieu suffit. C’est un cadeau extraordinaire! Sa grâce vivifie: elle nous aide, toi et moi, à lui plaire.

2\. Même si nous désobéissons à nos parents, nous pouvons toujours nous excuser et nous détourner de nos péchés. C'est encourageant pour les enfants de savoir cela parce que nous péchons souvent.

 Quelle leçon cette histoire t'enseigne-t-elle?

Que même si nous péchons beaucoup, nous sommes pardonnés par Jésus.

 Recommanderais-tu ce livre à d'autres personnes?

Oui, je le recommanderais aux enfants pour qu'ils sachent que leurs parents et Dieu sont capables de leur pardonner s'ils pèchent.

Trouvez La grâce de Dieu suffit ici en France et ici au Québec.

 Dieu aime colorier!

Dieu aussi aime colorier! Et il le démontre en éclaboussant sa toile de toutes les couleurs possibles et imaginables. Ne sommes-nous pas heureux que Dieu n’ait pas créé le monde en noir et blanc? Il a rempli l'univers de couleurs vibrantes de toutes les nuances de l'arc-en-ciel!

Dans ce livre d'histoires destiné aux enfants de 2 à 4 ans, Tim Thornborough et Jennifer Davison donnent vie au récit de la création, en mettant l'accent sur toutes les couleurs avec lesquelles il a peint les cieux et la terre.

 Des leçons…

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Livre: Dieu et sa création pleine de couleurs

 Dieu aime colorier!

Dieu aussi aime colorier! Et il le démontre en éclaboussant sa toile de toutes les couleurs possibles et imaginables. Ne sommes-nous pas heureux que Dieu n’ait pas créé le monde en noir et blanc? Il a rempli l'univers de couleurs vibrantes de toutes les nuances de l'arc-en-ciel!

Dans ce livre d'histoires destiné aux enfants de 2 à 4 ans, Tim Thornborough et Jennifer Davison donnent vie au récit de la création, en mettant l'accent sur toutes les couleurs avec lesquelles il a peint les cieux et la terre.

 Des leçons au-delà de l'acquisition du langage

Pour tout parent désireux d'enseigner les couleurs à ses enfants, la gamme descriptive des couleurs nommées dans ces pages permet aux enfants d'apprendre bien plus que les sept couleurs de l'arc-en-ciel. En lisant ce livre en français, j'ai moi-même appris de nouveaux termes! Mais au-delà de servir de leçon de langue, ce spectacle éblouissant de toutes les teintes imaginables met en lumière la gloire du dessein de Dieu dans la création.

En accompagnant le lecteur à travers chacun des sept jours de la création, Thornborough et Davison se concentrent sur l'œuvre lumineuse et magnifique des mains de Dieu, depuis le ciel et les océans jusqu'aux montagnes et aux arbres, en passant par une panoplie d'oiseaux, de poissons et d'animaux terrestres. Chacun d'entre eux témoigne de l'émerveillement que suscite l'œuvre de Dieu.

 La couronne multicolore de sa création

Dieu garde le meilleur pour la fin en créant l'homme et la femme à son image. Il les appelle à se multiplier et à remplir la terre. Ce faisant, Dieu crée des êtres humains aux teintes de peaux et de cheveux variées. Et il déclare que c'est bon, très bon!

 La diversité est une idée de Dieu

Le message central de ce livre pour enfants magnifiquement illustré est que la diversité est l'idée de Dieu. Il a créé toutes les couleurs de l'arc-en-ciel et toutes les nuances de peau connues de l'humanité. C'est une excellente façon de présenter à nos petits la merveilleuse diversité de la création de Dieu et de l'humanité en termes simples. Retrouvez Dieu et sa création pleine de couleurs ici pour le Québec et ici pour l’Europe.

(En parlant de ce sujet, essayez de ne pas pleurer en visionnant cette vidéo d’un grand-père qui voit en couleur pour la première fois.)

Tite 2.5 dit que les femmes doivent "être discrètes, chastes, maîtresses de maison, bonnes, obéissantes à leurs maris, afin que la parole de Dieu ne soit pas blasphémée". Bien que ce verset soit souvent interprété comme signifiant que les femmes ne sont pas autorisées à travailler en dehors de la maison, je pense qu'il existe plusieurs raisons de remettre en question cette lecture.

 Les femmes au travail dans le Nouveau Testament

Tout d'abord, si nous considérons le contexte historique et culturel dans lequel Paul écrit, nous nous rendons compte que les femmes de l'Empire romain travaillaient fréquemment…

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Foyer ou fiche de paie: faut-il choisir?

Tite 2.5 dit que les femmes doivent "être discrètes, chastes, maîtresses de maison, bonnes, obéissantes à leurs maris, afin que la parole de Dieu ne soit pas blasphémée". Bien que ce verset soit souvent interprété comme signifiant que les femmes ne sont pas autorisées à travailler en dehors de la maison, je pense qu'il existe plusieurs raisons de remettre en question cette lecture.

 Les femmes au travail dans le Nouveau Testament

Tout d'abord, si nous considérons le contexte historique et culturel dans lequel Paul écrit, nous nous rendons compte que les femmes de l'Empire romain travaillaient fréquemment en dehors de la maison, en particulier celles qui n'étaient pas riches. De plus, dans le Nouveau Testament, nous trouvons de nombreux exemples de ces femmes:

1. Priscille: elle fabriquait des tentes avec son mari Aquilas (Ac 18.2-3).
2. Phoebe: diaconesse de l'Église de Cenchrées, bienfaitrice de Paul, et celle qui délivre l'épître aux Romains (Rm 16.1).
3. Junie: elle est qualifiée de "remarquable parmi les apôtres", ce qui implique qu'elle participe activement à la diffusion de l'Évangile (Rm 16.7).
4. Marie-Madeleine: l'une des femmes qui suit Jésus et qui subvient à ses besoins avec ses propres ressources (Lc 8.2).
5. Jeanne et Suzanne: femmes qui subviennent aux besoins de Jésus et des disciples avec leurs propres ressources (Lc 8.3).
6. Dorcas: elle confectionne des vêtements pour les veuves de sa communauté (Ac 9. 36-42).
7. Evodia et Syntiche: Paul les appelle ses "compagnons d'œuvre" dans l'Évangile, ce qui implique qu'ils participent activement à la diffusion de l'Évangile et à l'édification de l'Église (Ph 4.3).

 La révolution industrielle change les sociétés

Nous devons également tenir compte de l'évolution du travail manuel. Pendant une grande partie de l'histoire, le travail est principalement effectué à la maison ou dans les champs, et les hommes et les femmes travaillent ensemble dans ces contextes. La révolution industrielle apporte des changements significatifs dans la manière dont les biens sont produits, et elle a un impact profond sur les rôles et les perceptions des femmes. Avec l'essor des usines et de la mécanisation, le travail se déplace de plus en plus hors de la maison, dans des opérations à plus grande échelle, dont le personnel est en grande partie masculin.

C'est ainsi qu'émerge l'idée de sphères séparées, selon laquelle les femmes devraient être confinées à la sphère domestique du foyer. Elles ont pour mission de créer un havre de paix et d'ordre pour leurs maris dans un monde en pleine mutation, tandis que les hommes exercent leur activité dans la sphère publique du travail et de la politique.

 Tenir compte des réalités socio-économiques

Un autre facteur à prendre en compte est le statut socio-économique. Dans les familles plus aisées, les femmes peuvent souvent rester à la maison et se concentrer sur les responsabilités domestiques parce que leur mari gagne suffisamment d'argent pour subvenir aux besoins de la famille. En revanche, pour les femmes des familles à faible revenu, travailler à l'extérieur du foyer est une nécessité pour survivre financièrement.

J'ai voyagé ou vécu dans les pays en développement pendant la moitié de ma vie. Ce que j'ai observé des réalités économiques des femmes dans ces pays, c'est que leur contribution au revenu du ménage n'est pas un simple luxe. Elle est essentielle à la survie de la famille. En fait, je connais plusieurs pasteurs sénégalais qui ne pourraient pas exercer leur ministère si leur femme n'était pas le soutien de famille, car peu d'Églises peuvent se permettre de payer à leur pasteur un salaire de subsistance.

 Les mains oisives et le retour de Christ

Un autre élément à prendre en considération est le contexte théologique dans lequel s'inscrit le commentaire de Paul dans Tite 2. La communauté chrétienne primitive croyait que le retour du Christ était imminent et que la fin du monde était proche. En conséquence, beaucoup démissionnent pour attendre d'être avec Christ. Paul ne veut rien savoir de tout cela. Il écrit:

> Si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus.
>
> 2Th 3.10

L'argument de Paul dans Tite 2 n'est donc pas que les femmes ne doivent pas travailler en dehors de la maison, mais plutôt que tous les croyants, hommes et femmes, doivent travailler de leurs mains (1Th 4.11), ne pas être oisifs (2Th 3.6) et participer à la moisson jusqu'au retour de Christ.

 Parallèles entre les femmes âgées et les anciens

Nous devons donc considérer l'exhortation de Paul aux femmes à la lumière de son discours parallèle aux anciens. Une lecture attentive des épîtres pastorales nous montre les similitudes frappantes entre la liste des vertus féminines de Tite 2 et la liste des qualifications des anciens masculins de 1 Timothée 3. Les femmes sont appelées à s'occuper de leur famille et de leur foyer dans Tite 2, et les anciens doivent faire de même selon 1 Timothée:

> Le responsable doit être fidèle à sa femme, bien gérer sa famille et veiller à ce que ses enfants lui obéissent, car si quelqu'un ne sait pas gérer sa propre famille, comment pourrait-il prendre soin de l'Église de Dieu?
>
> 1Tm 3.2-5

En outre, Paul confie à l'ancien une responsabilité domestique supplémentaire: celle de pratiquer l'hospitalité, ce que beaucoup perçoivent aujourd'hui comme un appel féminin.

 Hommes et femmes, partenaires au foyer

Tous les points que j'ai soulevés jusqu'à présent ne visaient pas à dénigrer la valeur du foyer, mais à l'élever. Dans son livre Finding Place, Jen Pollock Michel réfléchit à l'importance de la sphère domestique, qu'elle considère comme sous-évaluée dans la culture contemporaine. Elle affirme que le travail consistant à créer un foyer et à prendre soin des autres est une tâche vitale et significative qui devrait être respectée et valorisée, plutôt que rejetée comme étant sans importance ou dénuée de sens.

Elle souligne que le dessein de Dieu pour l'épanouissement humain inclut à la fois le travail de création et d'entretien d'un foyer, ainsi que le travail de contribution à la société au sens large par le biais de la vocation et d'autres activités. Elle affirme que les hommes et les femmes sont appelés à utiliser leurs dons et leurs talents au service des autres, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du foyer.

 Nous sommes libres en Christ

Cela étant dit, si une famille choisit que le mari soit le soutien de famille et que la femme reste à la maison, c'est formidable! En fait, je me réjouis pour ceux qui ont les moyens de faire ce choix. C'est particulièrement difficile à faire lorsque la culture le dénigre autant. Je connais des épouses et des mères qui se heurtent à une forte opposition parce qu'elles restent à la maison. "Qu'est-ce que tu fais de tes journées? C'est dommage que tu n'aies pas fait quelque chose de ta vie!" Je félicite les familles qui choisissent ce mode de vie. Nous pouvons glorifier Dieu, que nous travaillions à l'extérieur ou que nous soyons mères au foyer. La Bible ne nous impose pas un fardeau dans un sens ou dans l'autre. En Christ, nous sommes libres de faire l'un ou l'autre. Fonder un foyer est une entreprise louable. Ne la dénigrons pas, mais appelons plutôt tout le monde à le faire.

 Implications

1. Lorsque nous reconnaissons que les femmes comme les hommes sont appelés à servir Christ à l'intérieur et à l'extérieur du foyer, nous pouvons mieux encourager nos sœurs à trouver leur place dans l'accomplissement de la mission de Christ dans le monde.
2. De même, si nous déstigmatisons la sphère domestique pour que les hommes voient qu'ils jouent un rôle essentiel dans la prise en charge du foyer, nous aurons un partenariat plus harmonieux dans les familles. Si les maris et les pères montrent à leurs enfants l'exemple de l'amour et de l'attention qu'ils portent à leur femme en contribuant équitablement aux tâches domestiques, ils montreront à la prochaine génération de croyants comment aimer et servir Christ à l'intérieur et à l'extérieur du foyer.


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 Découvrez l’épisode de notre podcast, en lien avec cet article:

 “Femme au foyer ou pas?” - Angie et Aurélie, Chrétienne 92

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Pourtant, comme je l'affirme dans un article que j'ai écrit au sujet de la femme comme aide, mon principal marqueur identitaire ne peut être celui d'épouse et de mère, parce qu'ils sont temporaires, éphémères. Un accident tragique pourrait me laisser sans enfant et veuve. Un tel événement impensable me rendrait-il moins femme ou moins fille de Dieu?

D'autres femmes peuvent se définir en fonction de leur réussite professionnelle. Leur importance réside donc dans leurs réalisations. Là encore, il s'agit d'une base fragile sur laquelle construire sa vie, car un revers physique ou…

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Identité en crise: ma recension du livre

Pourtant, comme je l'affirme dans un article que j'ai écrit au sujet de la femme comme aide, mon principal marqueur identitaire ne peut être celui d'épouse et de mère, parce qu'ils sont temporaires, éphémères. Un accident tragique pourrait me laisser sans enfant et veuve. Un tel événement impensable me rendrait-il moins femme ou moins fille de Dieu?

D'autres femmes peuvent se définir en fonction de leur réussite professionnelle. Leur importance réside donc dans leurs réalisations. Là encore, il s'agit d'une base fragile sur laquelle construire sa vie, car un revers physique ou intellectuel peut rendre tous ses efforts vains.

Pour d'autres, l'absence de partenaire de vie peut assombrir tous les aspects de leur vie, projetant une ombre de douleur, de solitude et même d'échec. Mais dans tous les cas, l'antidote est le même: se tourner vers l'Évangile pour déterminer qui nous sommes. Nous avons été adoptés par le Roi des cieux et unis à son Fils, le Seigneur Jésus-Christ. Nous sommes entrés dans la famille de Dieu. C'est là notre véritable identité, et le seul chemin vers la paix et la joie éternelles.

 Un rappel nécessaire pour tous

Dans le chapitre d'ouverture de ce volume édité, Melissa Kruger précise que son principal objectif n'est pas de déterminer qui nous sommes spécifiquement en tant que femmes, puisque beaucoup d'encre a coulé ces derniers temps sur ce sujet. L'objectif d’Identité en crise est plutôt de nous aider à mieux comprendre qui nous sommes en Christ. Et ça, mes amis, c'est quelque chose que nous avons tous besoin d'entendre. C'est pourquoi, bien qu'il s'agisse d'un livre écrit par des femmes à l'intention d'un public essentiellement féminin, même les lecteurs masculins tireront profit de ces vérités.

 L'identité sous trois angles

Chaque chapitre aborde notre identité sur trois plans:

1. Le vol d'identité: Ce volet met en lumière les façons dont diverses influences culturelles et personnelles ont volé ou déformé notre identité. Cette section sert à reconnaître les défis et les obstacles que nous devons surmonter afin d'embrasser pleinement notre véritable identité en Christ.
2. Identité véritable: Ce volet met l'accent sur les fondements bibliques et théologiques de notre identité en tant que chrétiens. Cette section offre aux lecteurs une compréhension claire de notre identité en Christ, fondée sur un cadre théologique solide.
3. Identité transformée: Ce volet aborde les applications pratiques de notre identité restaurée dans divers domaines de la vie, tels que la vocation, la communauté et le corps. Cette section aide les lecteurs à voir comment notre identité en Christ transforme et influence tous les aspects de notre vie et fournit des conseils sur la manière de vivre à la lumière de cette vérité.

 10 vérités sur notre identité

Melissa Kruger a réuni quelques-unes des enseignantes bibliques les plus douées et les plus sages que je connaisse. Chacune d'entre elles aborde l'un des aspects suivants de notre identité dans un cadre biblique:

 1. Chapitre 1 - “Libre: Sauvés par la grâce” explore la liberté que nous avons en Christ, et la grâce qui nous sauve du péché et de la honte.
 2. Chapitre 2 - “Réflexion: Faits à l'image de Dieu” examine l'importance de nous comprendre comme étant faits à l'image de Dieu, et les défis qui en découlent.
 3. Chapitre 3 - “L'enfant: Aimé par le Père” examine l'idée d'être un enfant de Dieu, et l'amour inconditionnel et l'acceptation de notre Père céleste.
 4. Chapitre 4 - “Saint: Racheté par le Fils” explore le concept de la sainteté, et de la vocation sacrée que nous avons en tant que disciples de Christ.
 5. Chapitre 5 - “Fructueux: Rempli de l'Esprit saint” examine l'idée de vivre une vie fructueuse, qui est habilitée par le Saint-Esprit et qui a un sens et un but.
 6. Chapitre 6 - “Membre: Relié à l'Église” examine l'importance de faire partie du corps de Christ, et l'impact que cela a sur notre identité et notre raison d'être.
 7. Chapitre 7 - “Belle: Vêtu de splendeur” explore le concept d'être fait à l'image de Dieu, et la beauté qui découle du fait de refléter son image.
 8. Chapitre 8 - “Serviteur: Récolter une récompense” examine l'idée d'être un serviteur, et de suivre l'exemple de service de Christ.
 9. Chapitre 9 - “L'adorateur: Briller" dans les ténèbres” explique comment, le fait de savoir que je suis un adorateur, m'aide à diriger mon adoration vers la seule personne qui en est digne.
10. Chapitre 10 - “Citoyen: La nostalgie du foyer” examine la tension que représente le fait d'être citoyen, à la fois du royaume de Dieu et du monde, ainsi que la nostalgie de notre véritable demeure auprès de Christ.

 Conclusion

Si vous, ou une femme que vous connaissez, avez du mal à trouver votre identité en Christ, je vous recommande vivement ce livre. Les adolescentes et les jeunes femmes bombardées par la culture de questions sur leur identité peuvent particulièrement bénéficier de ses chapitres courts et faciles à lire. Vous pouvez le trouver ici au Québec et ici en Europe.


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 Découvrez également un épisode de notre podcast en lien avec cet article:

 Identité en crise – Angie et Aurélie, Chrétienne 091

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 Ne sautez pas l’introduction

J’ai failli sauter l’introduction de l’auteur au début du livre. Je suis très heureuse de ne pas l’avoir fait. Elle m’a permis de comprendre que Scott James s’appuie sur des années d’expérience en tant que pédiatre.

Qui pourrait mieux conseiller les mamans, les papas, et les enfants eux-mêmes qu’une personne dont la vocation l’amène régulièrement à être en contact avec des enfants malades?

Pour les aider dans cette tâche, James présente à ses lecteurs un petit garçon dénommé Lucas, dans une situation de maladie.

 Le lundi matin pourri de Lucas

Un lundi matin glacial, Lucas…

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Aider les enfants à faire confiance à Dieu quand ils sont malades

 Ne sautez pas l’introduction

J’ai failli sauter l’introduction de l’auteur au début du livre. Je suis très heureuse de ne pas l’avoir fait. Elle m’a permis de comprendre que Scott James s’appuie sur des années d’expérience en tant que pédiatre.

Qui pourrait mieux conseiller les mamans, les papas, et les enfants eux-mêmes qu’une personne dont la vocation l’amène régulièrement à être en contact avec des enfants malades?

Pour les aider dans cette tâche, James présente à ses lecteurs un petit garçon dénommé Lucas, dans une situation de maladie.

 Le lundi matin pourri de Lucas

Un lundi matin glacial, Lucas se réveille avec un mal de gorge et de la fièvre. Ses parents décident alors de l’emmener chez le médecin.

“Je n’aime pas les médecins!” (Je suppose que l’auteur a lui-même entendu cette phrase plus d’une fois!) Son père le rassure en lui disant que le Dr Helen veut simplement l’aider à se sentir mieux, puis lui cite un verset qu’il lui propose de mémoriser, et prie avec lui.

 4 leçons pour les enfants malades

Ensuite, nous accompagnons Lucas lors de sa visite chez le médecin qui examine sa gorge, ses oreilles, son ventre, et sa respiration et décide de lui faire passer quelques tests. Ensuite, elle le renvoie chez lui avec quatre conseils pour les malades jeunes et vieux: “Lave-toi les mains, reste à la maison jusqu’à ce que tu te sentes mieux, porte un masque et garde tes distances avec les autres.” Elle fonde ses conseils sur un principe biblique simple: L’amour du prochain.

> Dieu aime prendre soin de toi, rappelle Dr Helen au jeune garçon, et toi aussi, tu peux prendre soin des autres.

Avec l’aide de ses parents, Lucas, une fois rentré chez lui, fait exactement ce que son médecin lui a prescrit. À travers tout cela, ses parents l’encouragent avec la Parole de Dieu, à trouver sa force dans le Seigneur.

 3 suggestions pour les parents

James conclut en adressant un mot aux parents quant à la manière de parler à leurs enfants lorsqu’ils sont malades:

> Reconnaissez que la maladie est difficile, ancrez-les sur le fondement sûr du Christ, et montrez-leur qu’ils font partie d’une communauté plus grande: l’Église de Jésus-Christ.

 Conclusion

Avec simplicité et tendresse, Scott James offre aux jeunes lecteurs une ressource riche qui les aidera à traverser la maladie tout en ayant une vision biblique du monde.

Les illustrations de Trish Mahoney donnent du caractère au livre et contribuent à le rendre agréable à lire.

Le livre Dieu prend soin de moi: aider les enfants à faire confiance à Dieu quand ils sont malades est disponible ici pour Québec et ici pour l’Europe.