Les historiens Josèphe et Tacite appuient les évangiles (interview TV 4)

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Extrait 4 de l'émission L'heure de la Bonne Nouvelle avec Dominique Angers, interviewé par le pasteur Jeff Laurin à propos des sources non chrétiennes qui appuient le témoignage des évangiles

Dans cette quatrième interview réalisée avec le pasteur Jeff Laurin dans le cadre de l’émission L’heure de la Bonne Nouvelle (retrouvez la première ICI, la deuxième ICI et la troisième ICI), je résume les déclarations de l’historien juif Flavius Josèphe et celles de l’historien romain Tacite qui mettent en avant des faits attestés également dans les évangiles.

Quelques points abordés dans l’interview

  • Certaines sources extra bibliques rapportent des événements qui sont au cœur du témoignage des évangiles canoniques. Pourtant, on ne peut pas dire que les deux auteurs évoqués dans cette interview (Flavius Josèphe et Tacite) étaient des fans de Jésus!
  • Chez l’historien juif du Iᵉʳ siècle Josèphe, deux textes parlent de Jésus. Je me concentre, dans cette interview, sur le moins contesté des deux. Josèphe mentionne Jacques, le frère de Jésus (appelé le Christ), et souligne qu’il a été lapidé environ 30 ans après la crucifixion de Jésus, sur ordre du sanhédrin (il fut accusé d’avoir transgressé la Torah, la Loi mosaïque). On peut en déduire que, si Jacques était prêt à mourir pour Jésus des décennies après les faits, c’est sans doute qu’il s’est passé quelque chose d’extraordinaire après la crucifixion de Jésus (et les chrétiens savent de quoi il s’agit!). Pour mémoire, les évangiles attestent que Jésus avait un frère nommé Jacques en Matthieu 13.55 et en Marc 6.3; les Actes des apôtres présentent Jacques comme le responsable principal de l’Église de Jérusalem.
  • L’historien romain Tacite évoque l’empereur Néron, qui a accusé les chrétiens d’être à l’origine de l’incendie de Rome en 64. Il rapporte que Christ, à l’origine d’une « détestable superstition », a été mis à mort par Pilate à l’époque de l’empereur Tibère (ce que corroborent les évangiles). Une fois de plus, un historien non chrétien suggère que les chrétiens (cette fois, il est question d’une « vaste multitude » de chrétiens) étaient prêts à être persécutés jusqu’à la mort pour leur foi (ici, sous la main de Néron).

Pour aller plus loin

Dominique Angers

Doyen de la Faculté de Théologie Évangélique à Montréal (Université Acadia), Dominique Angers y est aussi professeur de Nouveau Testament et de prédication. Docteur en théologie de l’Université de Strasbourg, il s’exprime régulièrement sur son podcast vidéo d’enseignement biblique, “Parle-moi maintenant”. Il est l’auteur du livre La méditation biblique à l’ère du numérique et du Commentaire biblique Parle-moi maintenant par Éphésiens. Son prochain commentaire, Parle-moi maintenant par Marc, paraîtra chez BLF.

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