Prédications TPSG

Jésus, sans aucune faille! (Matthieu 22.23-46)

Doctrine du ChristVie et le ministère de ChristÉvangilesPrédication

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Publié le

28 août 2024

Dans le récit de Matthieu, nous réalisons que Jésus est véritablement le Messie promis à Israël, existant de toute éternité et dépassant toutes les attentes humaines. Il est non seulement celui qu'ils attendaient, mais bien plus encore: il est Dieu incarné, venu sauver sa création de manière inattendue.

La plupart des blogueurs TPSG sont également pasteurs. Aujourd’hui, tu peux toi aussi bénéficier de leurs enseignements grâce à notre podcast Prédications TPSG. Ces prédications, qui se veulent résolument textuelles et christocentriques, te feront redécouvrir le sens profond des Écritures et nourriront ta foi en Christ.


Transcription de la prédication

Cette transcription a été générée automatiquement, n’hésitez pas à nous signaler toute erreur ou incohérence qui nous aurait échappé.

Je vous encourage à garder le texte ouvert sous les yeux. C'est ça que nous allons étudier ensemble et voir ce que Dieu veut nous enseigner à travers cette section de Matthieu, chapitre 22. Avant d'aller plus loin, je vous invite à prier.

Prions ensemble.

Oui, notre Dieu, nous croyons, comme nous l'avons chanté, que ta parole est notre appui. Nous reconnaissons, notre Dieu, que notre vie spirituelle dépend de ta parole. Nous te remercions parce que la Bible que nous avons entre les mains est ta parole, là où ta voix se fait entendre. Merci, notre Dieu, parce que la Bible contient tout ce dont nous avons besoin de savoir pour être sauvés et pour vivre une vie qui t'est agréable. Nous nous attendons à toi, notre Dieu, pour que tu puisses nous nourrir véritablement ce matin par ta parole. Alors que la Bible est expliquée, nous te prions d’œuvrer par ton Esprit dans nos cœurs pour nous montrer plus de ta gloire, de ta bonté, de ta grâce et de comment nous sommes appelés à vivre pour toi. Nous demandons cela dans le nom de Jésus, amen.

Je ne sais pas si vous avez, vous aussi, l'impression que le monde autour de nous nous laisse penser que Jésus est un peu faible. Je ne sais pas si vous avez la même impression quand vous écoutez les nouvelles, quand vous écoutez vos amis discuter, parler de la religion, parler de la foi, parler de qui est Dieu. On a l'impression que Jésus est un peu faible. Certains pensent en tout cas que l'athéisme a prouvé que Dieu n'existe pas, que le surnaturel n'existe pas, que c'est insensé de croire à ces choses. C'est insensé de s'attacher à la manière dont la Bible présente Jésus, comme faisant des miracles, comme faisant de grandes déclarations. Il semble qu'au milieu de tout ce que l'on entend aujourd'hui, Jésus se retrouve sans aucun argument, n'ayant rien à dire, avec plein de failles en lui. Mais les chrétiens s'efforcent quand même de défendre Jésus, de s'attacher à Jésus, d'essayer de sauver ce qu'ils peuvent sauver.

Notre passage aujourd'hui va nous montrer que Jésus n'est pas comme ça. Jésus n'a vraiment pas à craindre ce que l'athéisme dit. Jésus n'a vraiment pas à craindre ce que le monde autour de nous dit. Jésus n'a besoin de personne pour le défendre. Plutôt, ce passage va nous montrer que Jésus est sans aucune faille et qu'il confond ses adversaires. Nous continuons notre série dans l'évangile de Matthieu. Comme nous l'avons vu les dimanches passés, dans cette partie de l'évangile de Matthieu, nous assistons toujours au conflit constant entre les chefs religieux et Jésus. Les chefs religieux s'opposent à Jésus, ils essayent de l'éliminer. Pas encore à ce stade en essayant de l'arrêter par la force –cela viendra plus tard– mais plutôt en essayant de le faire tomber de lui-même. Ils posent à Jésus question après question pour essayer de le piéger, pour essayer de faire sortir de la bouche de Jésus une parole qui lui enlèverait tout crédit, qui pourrait se retourner contre lui. Ils déploient toutes leurs forces pour espérer voir Jésus chuter.

C'est un peu comme quand des personnes veulent essayer de faire tomber un politicien, n'est-ce pas? Ils essayent de ressortir les casseroles du passé, tout ce qui pourrait être retourné contre lui, qui pourrait être utilisé contre lui pour salir sa réputation, pour le faire tomber, pour qu'on l'oublie définitivement. C'est un peu ce que les chefs juifs essayent de faire à Jésus. Mais à la différence d'un politicien, Jésus ressort intact. Il n'y a rien qu'on puisse reprocher à Jésus, il n'a aucune faille. Et au contraire, c'est plutôt Jésus qui confond ses ennemis, qui réduit ses ennemis au silence. Et alors que Jésus réduit ses ennemis au silence, il nous enseigne dans ce chapitre des vérités précieuses. Nous allons voir que Jésus nous enseigne dans trois domaines. Comme Steve l'a dit, vous avez le plan sur la feuille. Trois domaines assez différents, et nous n'aurons pas le temps d'aller en détail dans tous les sujets qui sont soulevés. Donc, n'hésitez pas à venir nous voir, l'un des anciens, ou à parler entre vous après la prédication pour approfondir ces sujets.

Nous verrons trois grands domaines dans lesquels Jésus nous enseigne.

1. Jésus et l’espérance de la résurrection (Mt 22.23-33)

Il s'agit ici des Sadducéens, un parti au sein du judaïsme, tout comme les pharisiens. Les Sadducéens viennent à leur tour essayer de piéger Jésus. En particulier, les Sadducéens croyaient qu'il n'y avait pas de résurrection ni de vie après la mort, que l'âme disparaissait automatiquement avec le corps lorsqu'il y avait la mort. Ils racontent à Jésus une histoire qui est, honnêtement, un peu tirée par les cheveux, n'est-ce pas?

Il y a une loi de l'Ancien Testament qui encourageait le remariage d'une femme après la mort de son mari. Elle pouvait se remarier avec le frère de son mari s'ils n'avaient pas d'enfant, pour assurer la continuité de la lignée familiale et de la tribu. Les Sadducéens disent: “Mais si c'est le cas et si c'est vrai qu'il y a une résurrection, qu'en est-il pour cette pauvre femme qui a eu sept maris, l'un après l'autre, et qui sont tous morts? S'il y a une résurrection, avec lequel de ses frères sera-t-elle mariée dans l'éternité?” Leur but avec cette histoire vraiment farfelue est de prouver: “Mais tu vois bien, Jésus, que la résurrection n'a aucun sens, que ça ne vaut pas la peine de s'attacher à la résurrection, ça ne tient pas la route.”

Mais Jésus leur montre qu'ils sont vraiment dans l'erreur. Regardez le verset 29 avec moi. Jésus leur répond:

Vous êtes dans l'erreur parce que vous ne comprenez ni les Écritures ni la puissance de Dieu.

Matthieu 22.29

Ils ne comprennent pas les Écritures qui, comme nous allons le voir dans un instant, sont claires par rapport à l'espérance de la résurrection. Ils ne comprennent rien à la puissance de Dieu en lien avec la résurrection. En fait, les Sadducéens font ici deux erreurs flagrantes que Jésus corrige.

D'abord, la première erreur que les Sadducéens font et que Jésus corrige, c'est qu'ils présupposent que s'il y a une résurrection, alors la vie dans la résurrection sera plus ou moins la même que la vie ici-bas. Les choses seront inchangées, y compris le mariage, et donc cela pose problème pour ceux qui se sont mariés plusieurs fois. Mais Jésus corrige cela au verset 30:

Vous ne comprenez rien aux Écritures ni à la puissance de Dieu, car à la résurrection, les hommes ne prendront pas de femmes ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel.

Matthieu 22.30

Alors, qu'est-ce que cela veut bien pouvoir dire? Qu'est-ce que Jésus veut dire en disant cela? J'aimerais juste mettre en avant trois choses brièvement pour nous aider à comprendre ce verset 30. Trois choses brèves pour comprendre ce verset 30.

D'abord, premièrement, quand Jésus dit qu'on sera comme les anges de Dieu dans le ciel, cela ne veut pas dire qu'on va planer dans les nuages avec des ailes et avec un corps qui sera uniquement esprit. Ce n'est pas ce que Jésus veut dire ici. La Bible est claire que le monde à venir est une création physique et que nous aurons des corps humains physiques, comme c'est le cas aujourd'hui. Si nous pensons à Jésus lorsqu'il est ressuscité, il n'a pas perdu son humanité; il avait un corps physique, il n'a pas perdu son genre.

Donc, ce texte, cette parole de Jésus, ne doit pas nous amener à penser que nous serons plus homme ou femme au ciel, ou que nous serons un être humain avec un corps physique différent. Ce n'est pas le cas. C'est la première chose.

Deuxièmement, s'il est question d'être comme des anges dans ces versets, c'est en lien avec le mariage. C'est là le lien que Jésus fait. Dans ce sens-là, Jésus veut tirer une analogie, une comparaison entre ce que nous serons en tant qu'être humain au ciel et ce que les anges sont. Nous serons comme les anges dans le sens où les anges ne se marient pas. De la même manière, les hommes et les femmes dans l'éternité à venir ne se marieront pas. Jésus met en avant le fait que dans l'éternité, le mariage n'existera plus. Le mariage est une institution temporaire seulement pour cette vie ici-bas.

Troisièmement, pour comprendre ce verset 30, Jésus montre que les Sadducéens sont dans l'erreur parce qu'ils s'imaginent que s'il y a une résurrection, alors pour eux, le monde à venir sera exactement comme le monde ici-bas. Jésus leur dit qu'ils sont dans l'erreur, qu'ils n'ont rien compris à la puissance de Dieu, la puissance de Dieu qui peut créer un monde qui est différent, qui dépasse le monde que nous connaissons ici-bas, un monde éternel où il n'y a plus de mort et donc où il n'y a plus besoin de naissance, plus besoin de procréation. Une existence qui aura certes une continuité avec ce que nous connaissons ici-bas, mais une existence qui en même temps dépasse largement tout ce que nous pouvons imaginer ici-bas. Jésus montre que le monde à venir est bien différent de tout ce que nous pouvons nous projeter.

Maintenant, une question qui peut surgir en entendant cela, en entendant cette parole de Jésus et l'explication que je viens de donner, c'est de se dire: “Mais n'est-ce pas un peu triste que le mariage soit juste temporaire et qu'il n'y ait plus de mariage dans l'éternité?” On a mentionné cet après-midi que Muriel se marie avec Zacharie, alors, imaginez être au mariage et puis qu'on vous demande: “Alors, sur quoi portait la prédication ce matin?” – “Ah, bah ce mariage est vraiment temporaire.” C'est un peu bizarre, non? On se dit: “Mais attends, c'est vraiment triste, ça casse l'ambiance.” Pourquoi est-ce que Jésus dit cela ici?

J'aimerais mettre en avant quatre choses là encore, brèves, pour aider à comprendre cela. On a vu trois choses pour comprendre le verset 30, on a juste quatre choses pour aider à bien comprendre la portée de cela.

Premièrement, le fait que le mariage humain soit éphémère, juste pour cette vie ici-bas, n'enlève rien à la joie que l'on peut avoir à travers le mariage sur cette terre. Le mariage, l'engagement d'un homme et d'une femme pour la vie, est une bonne chose. La Bible célèbre cela. Dieu l'a donné comme un cadeau pour notre bien. En disant cela, Dieu n'est pas en train de déclarer mauvais ce qu'il a créé comme étant bon. C'est la première chose.

Deuxièmement, on doit réaliser que le mariage, dès le tout début, pointe vers quelque chose de bien plus grand. Le mariage, dès le tout début, pointe vers quelque chose de bien plus grand. L'un des buts du mariage est de refléter la relation qui existe entre Christ et son Église. Quand Jésus sauve et rachète son peuple, quand Jésus s'engage envers son peuple pour l'éternité dans une relation d'amour que rien ne peut rompre, quand Jésus mène son peuple jusqu'à la gloire, jusqu'à la sainteté, les relations entre hommes et femmes au sein du mariage sont censées refléter, pointer vers cette réalité. On voit cela dans Éphésiens 5, en particulier. Donc, le mariage n'a jamais été conçu pour être une finalité en lui-même. C'est pour ça que le mariage est temporaire, parce qu'un jour, le signe fera place à la réalité. Le signe sera englouti dans la réalité. Nous, son peuple, serons mariés à Jésus, en quelque sorte, dans cette relation d'amour et d'engagement que rien ne pourra rompre, pour contempler la gloire de Jésus pour l'éternité. Et ça, c'est un encouragement pour ceux qui ne sont pas mariés, pour ceux qui souffrent peut-être de ne pas l'être. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le mariage n'est pas la chose la plus importante au monde. Sans lui, on n'aurait pas raté sa vie. Non, chacun de nous peut vivre pour ce vers quoi pointe le mariage, que l'on soit marié ou célibataire. C'est ça notre but: vivre pour la gloire de Jésus. C'est ça qui va durer pour l'éternité.

Troisièmement, ce que Jésus met en avant ici, c'est que le mariage en tant qu'institution va disparaître. Ce que Jésus dit n'implique pas que les relations humaines vont disparaître, que ce qui nous lie les uns aux autres de manière particulière va disparaître. Nous serons réellement réunis avec ceux que nous aimons, avec ceux qui ont placé leur confiance en Jésus. Nous avons l'assurance, l'espérance de revoir ceux qui sont morts en Christ dans l'éternité. Donc, il y a de l'encouragement pour ceux dont le conjoint est décédé, de savoir qu'ils vont passer l'éternité ensemble. Il n'y a donc aucune crainte à avoir en disant que le mariage ne sera plus.

Quatrièmement, on doit comprendre que nous aurons dans l'éternité une joie bien plus réelle, bien plus grande que tout ce que l'on peut imaginer. On doit réaliser que ce qui rend le paradis si beau, ce qui rend le paradis si glorieux, c'est la présence de Jésus, c'est l'espérance que l'on a de pouvoir voir Dieu face à face. Que le signe soit englouti dans la réalité, c'est cela qui devrait nous impressionner, c'est cela qui va occuper notre admiration, notre adoration pour l'éternité. Cette réalité éclipse toutes les autres et nous donne l'assurance qu'on n'aura aucun regret dans l'éternité. On n'aura rien, même pas une arrière-pensée qui nous fera dire: “Ah, ça aurait été mieux comme ça” ou “Ça aurait été mieux avec telle ou telle chose, si cette chose avait été différente”. Non, tout sera parfait et nos cœurs seront captivés par la gloire de Dieu.

Et c'est important de saisir ces choses. Alors qu'on est tenté de faire du mariage une idole, trop facilement le mariage peut sembler être le comble de l'émotion, le comble de l'intimité. Mais Jésus nous montre ici qu'il y a quelque chose qui transcende même le mariage, aussi bon que soit le mariage, aussi grande que soit la joie que le mariage apporte, que les relations humaines apportent, ne sont qu'une goutte d'eau par rapport à l'océan de joie et de satisfaction que nos cœurs auront d'être dans la présence de Dieu pour toujours.

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Donc, la première erreur des Sadducéens, Jésus y répond et Jésus les confond. Mais la deuxième erreur que ces Sadducéens font avec cette histoire un peu farfelue, c'est qu'ils ne comprennent pas les Écritures. Ils ne comprennent pas ce que Dieu leur a dit dans l'Ancien Testament. Jésus veut leur montrer que l'Ancien Testament enseigne bel et bien qu'il y a une vie après la mort. Il leur dit, pour le verset 31:

Pour ce qui est de la résurrection des morts, n'avez-vous pas lu ce que Dieu vous a dit: “Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob”? Dieu n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants.

Matthieu 22.31

Alors, c'est peut-être surprenant que Jésus utilise ce passage d'Exode, chapitre 3, pour prouver la résurrection. Il y en a d'autres dans l'Ancien Testament que Jésus aurait pu utiliser, qui semblent plus clairs. Mais probablement, Jésus cite ce passage là parce que les Sadducéens donnaient plus d'importance aux cinq premiers livres de l'Ancien Testament, les livres de Moïse, les livres de la Loi. Et donc, on peut dire que Jésus joue sur leur terrain, en quelque sorte. “Bah, vous reconnaissez ces livres-là, même ces livres-là parlent de la vie après la mort.” Et Jésus met en avant que le simple fait de lire ce passage aurait dû les convaincre. “N'avez-vous pas lu? C'est la Parole de Dieu. C'est Dieu qui l'a dit. En le lisant, vous auriez dû reconnaître que c'est ce que Dieu a dit qui fait autorité pour vous.”

Il s'agit d'un passage d'Exode 3, comme on l'a dit, où Dieu parle à Moïse bien longtemps après qu'Abraham, Isaac et Jacob soient morts, soient décédés. Et pourtant, Dieu dit à Moïse que lui, Dieu, est le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob. La relation que Dieu a avec ces trois personnages continue et est toujours d'actualité, même s'ils sont morts, même si leur corps physique n'est plus. Il est toujours leur Dieu, cette relation n'a pas été affectée par leur mort, parce que leur existence n'a pas été affectée par la mort. C'est une preuve de l'existence de la personne, de l'existence de l'âme même après la mort physique, ce que les Sadducéens rejetaient. Et Jésus les confronte là, sous leurs yeux, avec un texte qui prouve le contraire. Les Écritures témoignent d'une vie sans fin. Ce n'est pas vrai de dire qu'on ne sait pas s'il y a une vie après la mort, ou qu'il faut juste penser vivre au jour le jour sans penser à l'au-delà, ou dire qu'on ne vit qu'une fois, qu'il faut en profiter sans se soucier des conséquences. Non, l'existence humaine ne s'arrête pas après la mort. Il y a une résurrection, il y a un jugement, il y a une vie après la mort, comme Jésus le montre ici. Donc, les Sadducéens sont venus pour piéger Jésus avec cette histoire un peu tirée par les cheveux, pour montrer à Jésus à quel point il est insensé de croire à la résurrection. Mais Jésus leur montre qu'ils ont tort sur toute la ligne. Jésus leur montre qu'en rejetant la résurrection, ils rejettent l'Écriture, et en rejetant l'Écriture, ils rejettent la Parole de Dieu, et en rejetant la Parole de Dieu, ils rejettent Dieu lui-même. Donc, pour ce premier round d'opposition, on pourrait dire que Jésus en ressort intact, n'est-ce pas?

2. Jésus et l’amour chrétien (Mt 22.34-40)

Dans les versets 34 à 40, Jésus enseigne sur l'amour chrétien. C'est maintenant au tour des Pharisiens. On a déjà vu les Pharisiens les dimanches précédents revenir à la charge et essayer à nouveau de piéger Jésus. Ils envoient, pourrait-on dire, leur meilleur homme pour poser une question à Jésus. On voit la question au verset 36: “Maître, quel est le grand commandement de la loi?”

C'est un débat assez courant parmi les Pharisiens: parmi les nombreux commandements de l'Ancien Testament, lesquels ont plus de poids que les autres? Il y avait 613 commandements dans les cinq premiers livres de la Bible, les cinq livres de Moïse, le Pentateuque. Parmi ces 613 commandements, lesquels peuvent aider à résumer les autres? Qu'est-ce qui est le plus important? C'est probablement une question où la réponse est un peu risquée. On se demande ce que Jésus va dire, s'ils vont pouvoir le piéger. Mais Jésus répond avec un magnifique résumé de la loi.

Il dit au verset 37:

Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée.

Matthieu 22.37

C'est une citation de Deutéronome 6, que nous avons lu tout à l'heure. Et quand Jésus continue:

C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

Matthieu 22.38

De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. Aimer Dieu, aimer son prochain: Jésus dit que ce sont de ces deux commandements que dépendent toute la loi et les prophètes, c'est-à-dire tout l'Ancien Testament.

Ça ne veut pas dire, bien sûr, que l'Ancien Testament n'enseigne rien d'autre, mais que tout ce qu'enseigne la loi, les prophètes, se résument à ces deux objectifs: nous amener à aimer Dieu et nous amener à aimer notre prochain. C'est le cas avec les dix commandements que Dieu a donnés au peuple d'Israël. Les dix commandements se divisent facilement en deux catégories: l'amour pour Dieu et l'amour pour le prochain. C'est un petit exercice que vous pouvez faire chez vous, peut-être en ouvrant Exode 20 cet après-midi ou cette semaine. Dans Exode 20, qui raconte le moment où Dieu a donné les dix commandements, essayez de les diviser entre l'amour envers Dieu et l'amour envers le prochain. Vous verrez que c'est assez facile. Faites cela avec vos enfants chez vous.

Avec la venue de Christ, quand on parle de la loi, il faut réaliser que les choses ont changé. Notre compréhension de la loi a changé. Jésus a accompli la loi. Nous faisons partie d'une nouvelle alliance où nous ne sommes plus soumis à la Loi de Moïse, aux règles de l'Ancien Testament comme l'était le peuple de Dieu dans l'Ancienne Alliance. Mais nous devons réaliser que même en disant cela, résumer l'intention de Dieu dans la loi reste vrai pour nous, même en tant que chrétiens.

On peut lire l'Ancien Testament, on peut regarder les dix commandements par exemple, et voir comment ils sont tournés vers l'amour envers Dieu et l'amour envers les autres. Et nous sommes appelés à mettre en pratique cet amour. Alors, voyons l'un après l'autre: l'amour pour Dieu d'abord, et l'amour envers le prochain pour creuser un peu ça.

D'abord, l'amour pour Dieu se résume dans la loi que Jésus fait. Quand Jésus parle de l'amour pour Dieu comme étant le plus grand commandement, c'est un reproche implicite aux Pharisiens. Les Pharisiens mettaient l'accent sur l'obéissance extérieure, sur l'apparence. Ils respectaient les lois à la lettre, mais comme Jésus le montrera au chapitre suivant, au chapitre 23, ils étaient hypocrites. Leur cœur était loin de Dieu. Jésus les reprend ici en disant que le plus important de tout, c'est d'aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa pensée. Dieu ne veut pas notre apparence, il veut notre cœur. Dieu n'est pas un tyran qui requiert une simple obéissance parce qu'il aurait besoin d'être apprécié, d'être aimé, ou qu'il se sente important. Non, Dieu veut notre adoration volontaire. Dieu veut que ce que nous faisons pour lui vienne d'un amour sincère pour sa personne.

C'est pourquoi nous avons tous besoin d'un changement de cœur. Par nature, notre amour n'est pas tourné vers Dieu. Notre amour est tourné vers nous-mêmes. Notre cœur est loin d'aimer Dieu entièrement. Notre cœur est, par nature, un mélange d'émotions, d'affections qui ne prennent pas en compte Dieu, qui ne prennent pas en compte sa personne, sa grandeur, sa sainteté. Nous prétendons aimer Dieu tout en rejetant ce qu'il nous demande, ou aimons Dieu tout en faisant le tri dans ce qu'il nous demande.

Notre péché nous sépare de Dieu, notre péché nous condamne. Mais la bonne nouvelle, c'est que ce Dieu qui demande notre amour, qui demande notre cœur, a envoyé son Fils par amour pour nous sauver. Jésus prend sur lui la condamnation que notre péché a entraînée, le jugement de Dieu que nous méritons, pour que nous soyons pardonnés, pour qu'avec la foi en Jésus et par l'œuvre de l'Esprit en nous, nous ayons un cœur nouveau, un cœur qui peut véritablement aimer Dieu, un cœur qui veut véritablement aimer Dieu.

Cet amour que nous avons pour Dieu n'est pas un amour parfait, ce n'est pas un amour qui est à 100 % infaillible. Mais c'est un amour qui répond à l'amour bien plus grand que Dieu nous a manifesté, à la grâce de Dieu qui nous a sauvés, à la bonté de Dieu qui nous accepte, qui nous reçoit entièrement tel que nous sommes grâce à Jésus. L'amour que nous avons pour Dieu est rendu parfait grâce à Jésus, grâce au sang de Jésus.

Cet amour pour Dieu n'est pas non plus un amour qui rejette toute règle. Non, Jésus résume ici la loi, les commandements, en parlant de l'amour, en montrant que c'est l'amour envers Dieu qui va nous motiver à mettre en pratique ce que Dieu nous demande. Donc, cet amour pour Dieu va plutôt nous pousser à vouloir lui obéir, à vouloir lui plaire.

Enfin, on doit comprendre que cet amour pour Dieu n'est pas non plus un amour sentimental uniquement, un amour qu'on ressent uniquement le dimanche matin quand la musique est bonne, ou un amour qu'on ressent uniquement dans les moments forts. Non, il s'agit d'aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa pensée, de toute son intelligence. Il s'agit de tous les aspects de notre personne mis au service de Dieu.

On met beaucoup aujourd'hui l'accent sur les sentiments, sur les émotions, comme si c'était ça, vraiment aimer Dieu: ressentir quelque chose au fond de nous. Alors qu'on se dit: “La connaissance, l'étude de la Bible, la théologie, c'est un peu plus froid, c'est moins proche de Dieu.” Mais on doit réaliser que l'amour pour Dieu, selon Jésus, comprend notre intelligence, passe par notre intelligence. C'est en connaissant Dieu, en connaissant comment la Bible nous révèle Dieu, qu'on est amené, qu'on est appelé à l'aimer, à vivre pour lui.

Ensuite, Jésus dit que le deuxième commandement qui lui est semblable, c'est d'aimer son prochain. Et ça, c'est une parole assez connue de Jésus, n'est-ce pas? Si vous demandez autour de vous: “Cite-moi quelque chose que Jésus a dit”, facilement les gens diront: “Tu aimeras ton prochain comme toi-même.” C'est une citation de l'Ancien Testament, de Lévitique 19, mais c'est quelque chose que Jésus a aussi répété.

Il est important de réaliser que Jésus met cela en avant en même temps que l'amour pour Dieu. Jésus n'a pas juste dit "Aime ton prochain comme toi-même", il a dit qu'il faut aimer Dieu et il faut aimer son prochain. Jésus met les deux choses en avant, on ne peut pas les séparer, on ne peut pas mettre en pratique l'un et mettre de côté l'autre, ça ne fonctionne pas comme ça, comme d'autres passages du Nouveau Testament le montreront.

On ne peut pas dire "J'aime Dieu" si on refuse d'aimer son prochain, si on refuse de montrer envers les autres la même compassion que Dieu a eue envers nous. Ce serait de l'hypocrisie, ça montrerait qu'on n'a pas vraiment compris l'amour de Dieu, que notre cœur n'est pas vraiment tourné vers Dieu.

Mais également, on doit réaliser qu'on ne peut pas aimer notre prochain véritablement si on n'aime pas Dieu avant tout. L'amour pour le prochain découle de l'amour que nous avons pour Dieu. Ça ne veut pas dire que des gens qui n'aiment pas Dieu ne peuvent pas faire du bien autour d'eux. C'est le cas, il y a des gens qui ne croient pas en Dieu, qui sont investis dans les œuvres humanitaires, qui sont de bons voisins, qui sont de bons parents.

Mais cet amour pour le prochain est biaisé s'il ne provient pas d'un cœur qui aime sincèrement Dieu. C'est un amour qui peut être égoïste: on fait du bien simplement pour espérer gagner quelque chose de la part de Dieu. C'est un amour qui pourrait être rebelle: on fait du bien pour montrer à Dieu qu'on n'a pas besoin de lui, qu'on est très bien sans Dieu. C'est un amour qui pourrait être mal ciblé: on fait du bien, on aime les autres, mais seulement ceux qui nous semblent aimables, seulement ceux que nous voulons aimer, ceux pour qui nous faisons le tri.

Non, l'amour pour le prochain doit découler d'un amour sincère pour Dieu. Parce que quand on aime Dieu, quand on le reconnaît comme notre Créateur, comme notre Sauveur, alors ça change notre perception des autres. On voit les êtres humains tels qu'ils sont: créés à l'image de Dieu, reflétant Dieu par leur humanité. Et donc, on voit les êtres humains comme ayant une valeur immense.

Et c'est cette valeur immense qui va nous pousser à les aimer, peu importe qui ils sont.

On vit dans un monde qui met l'accent sur l'amour de soi. On nous dit qu'il faut s'aimer soi-même pour pouvoir vraiment aimer les autres. Mais comme quelqu'un le disait, le problème de l'être humain n'est pas qu'il ne s'aime pas assez, mais plutôt qu'il s'aime trop. Notre problème n'est pas que nous ne nous aimons pas assez, mais que nous nous aimons trop. Et c'est ce que Jésus fait ici: il redirige notre cœur vers l'amour envers Dieu et l'amour envers le prochain. De même, Jésus nous enseigne l'amour chrétien.

3. Jésus, le Messie plus grand que tous (Mt 22.41-46)

Maintenant, c'est à Jésus de poser les questions. Ils n'ont plus de questions à poser à Jésus, alors il commence à poser des questions. Parce qu'ils n'ont pas réussi à le faire tomber, il pose une question aux pharisiens au verset 42:

Que pensez-vous du Christ? De qui est-il le fils? Ils lui répondirent: De David.

Matthieu 22.42

Jésus parle ici du Messie, du Sauveur que Dieu a promis d'envoyer dans l'Ancien Testament. Dieu a promis d'envoyer quelqu'un qui allait délivrer, qui allait sauver le peuple.

Jésus demande à ces pharisiens: “Mais le Messie, de qui est-il le fils? De qui est-il le descendant?” Eh bien, c'est une question assez facile. Tout bon Juif sait que le Messie doit être un descendant de David, de la lignée de David. Dieu avait promis au grand roi David qu'un de ses descendants régnerait pour toujours sur son trône. Et ce descendant serait le Messie. Donc, sans problème, les pharisiens répondent à la question de Jésus.

Mais Jésus n'en a pas fini. Il a une autre question au verset 43:

Jésus leur dit: Comment donc David, animé par l'Esprit, l'appelle-t-il Seigneur, lorsqu'il dit: Le Seigneur a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que je mette tes ennemis sous tes pieds?

Matthieu 22.43

Si donc David l'appelle Seigneur, comment est-il son fils? Nul ne put lui répondre un mot, et depuis ce jour, personne n'a plus osé lui poser de question.

Jésus cite ici le Psaume 110, que nous avons lu. C'est un psaume qui parle du triomphe du Messie, de son règne. C'est un psaume qui a été écrit par David, comme on le voit au début de ce psaume. Et dans ce psaume, David appelle le Messie "Seigneur", son Seigneur. C'est ce passage que Jésus cite au verset 44.

Donc, Jésus cite ce que David dit: “Le Seigneur a dit à mon Seigneur.” David écrit "le Seigneur" en parlant de Dieu le Père. “Le Seigneur a dit à mon Seigneur.” Et ici, David parle du Messie en l'appelant "mon Seigneur", le Seigneur de David.

Donc, Jésus pose la question aux pharisiens: “Comment le Messie peut-il être à la fois le fils de David, comme vous le dites, et en même temps le Seigneur de David?” Ce n'est peut-être pas surprenant pour nous, qui avons accès à toute la révélation sur qui est Jésus selon la Bible. Mais c'était quelque chose de très fort pour ces pharisiens de mettre ensemble ces deux choses: le Messie comme fils de David et comme Seigneur de David.

D'abord, parce que David était cette figure phare de l'Ancien Testament, ce roi puissant, important, plein de pouvoir. Mais aussi parce que dans la culture de l'époque, il n'était pas normal qu'un fils soit plus grand que son père, qu'un fils appelle son père "Seigneur". C'était surprenant.

Donc, quand David appelle le Messie "Seigneur", cela montre que le Messie ne devait pas être juste un simple homme, qu'il n'a pas existé bien longtemps après la mort de David, mais que le Messie allait être bien plus que cela, bien plus grand que cela. Et en pointant cela dans ce psaume, Jésus met le doigt sur une faiblesse des pharisiens. Ils avaient compris que le Messie allait être un descendant de David, un être humain né de la lignée de David. Ils avaient compris cela.

Mais ils n'avaient pas compris que le Messie allait être aussi le Seigneur de David, bien plus grand que David, celui qui règne haut et exalté au-dessus de David, tout en étant son descendant. On voit cela parce qu'ils ne savent pas quoi répondre. Ils n'ont pas cette catégorie dans leur tête pour dire: “Mais comment le Messie peut-il être à la fois le fils et le Seigneur de David?” Ils n'avaient pas saisi cela.

Les pharisiens avaient probablement l'idée de limiter le Messie, de le limiter à ce qu'ils voulaient, à ce qu'ils attendaient. Un Messie qu'ils pouvaient dominer, qu'ils pouvaient contrôler pour leurs propres intérêts. C'est ce qu'ils voulaient du Messie.

Mais Jésus leur montre que le Messie dépasse largement tout cela.

Dans ce psaume, David appelle le Messie "Seigneur", bien longtemps avant qu'il ne soit né de la descendance de David. Cela montre son existence de toute éternité. Le Messie existait avant que tout existe, aux côtés du Père. Il est devenu, dans l'histoire, à un moment donné, le descendant de David en chair et en os, venu pour sauver son peuple. C'est vers lui-même que Jésus pointe. Jésus est le Messie qui existe de toute éternité, bien plus grand que David, celui qui règne haut et exalté au-dessus de David, celui qui soumettra sous ses pieds tous ses ennemis.

Mais ces chefs religieux ne l'ont pas reconnu. En lisant les Écritures, ils n'ont pas vu que celles-ci pointaient vers Jésus. Ils ont vu Jésus venir, et ils se sont opposés à lui. Ils l'ont rejeté, l'ont bombardé de questions pour essayer de le faire tomber, au lieu de réaliser qu'il est le Seigneur de l'univers, devant qui la réaction appropriée est de s'humilier, d'implorer sa grâce, d'implorer son pardon.

Et on doit reconnaître, alors qu'on termine, qu'il y a ce même danger aujourd'hui d'essayer de domestiquer Jésus, de le limiter à n'être qu'un simple homme. Certains disent: “Oui, c'est juste un enseignant, un philosophe. Il a dit des choses bonnes, importantes.” Mais ils le rangent parmi les grands philosophes de ce monde, sans aller plus loin que de dire qu'il est un chef religieux parmi d'autres, qu'il a enseigné des choses religieuses, et qu'on peut choisir de le suivre ou non.

Mais on doit réaliser que ces réponses passent totalement à côté de qui Jésus est. La Bible présente Jésus non pas comme un simple homme parmi d'autres, non pas comme un homme important parmi d'autres hommes importants, même pas comme l'homme le plus important de tous. La Bible présente Jésus comme à la fois homme et Dieu: non pas 50 % homme et 50 % Dieu, mais pleinement homme et pleinement Dieu. Dieu au sens fort du terme, qui existe de toute éternité, qui règne haut et exalté sur tout l'univers, celui devant qui tout le monde devra rendre des comptes, celui qui remportera la victoire sur ses ennemis sans aucun doute.

Même en tant que chrétien, on peut avoir du mal à réaliser cela. On peut voir Jésus comme un ami, comme celui qui inspire notre foi, comme celui qui est mort sur la croix pour nous, comme celui qui nous aime, nous accepte. Et ces choses sont vraies. Mais on ne doit pas oublier que Jésus est aussi celui qui nous dépasse totalement, celui qui a le contrôle sur tout l'univers, celui que le Psaume 110 décrit comme le guerrier conquérant, celui qui remporte la victoire sur ses ennemis, celui qui non seulement prononce le jugement, mais aussi l'exécute.

Il est celui devant qui tous les secrets sont dévoilés. Donc, on doit se demander: Est-ce que ma compréhension de Jésus inclut cela en particulier? Alors qu'on entre dans cette période où les chrétiens se souviennent en particulier de la naissance de Jésus, soyons vigilants de ne pas minimiser Jésus, de ne pas le réduire à un simple bébé impuissant dans une crèche. Souvenons-nous plutôt de la merveille que c'est: ce n'est pas une naissance parmi d'autres, un simple bébé. C'est le Dieu de l'univers, celui par qui et pour qui tout l'univers entier existe, qui choisit de s'incarner, de naître, de vivre parmi nous comme un véritable humain pour nous sauver, pour nous délivrer de notre misère, de notre péché.

C'est Dieu qui s'abaisse, qui s'humilie tout en restant Dieu, haut et exalté. C'est là la merveille de qui Jésus est. C'est cela que les chefs juifs tout au long de ces chapitres de Matthieu n'avaient pas compris. Ils ont essayé de faire tomber Jésus, de capturer une parole de sa bouche qui pourrait être retournée contre lui. Mais ils n'ont pas réussi, comme on l'a vu. C'est plutôt Jésus qui les a remis en question, qui a exposé leur ignorance, leur erreur, qu'ils n'avaient pas compris qu'il était le Messie.

Jésus ressort de ces débats victorieux. Pas victorieux comme un politicien qui gagne un débat en tapant du poing sur la table plus fort, en parlant plus fort que les autres, en étant plus convaincant. Non, Jésus est victorieux en raison de qui il est. Parce qu'il n'a aucune faille, aucune faute en lui. Parce qu'il est le Seigneur de tout l'univers, parce qu'il est notre Seigneur.

Et c'est là la merveille de ces chapitres. C'est là la merveille de la bonne nouvelle. C'est là la merveille de notre foi.

Prions pour terminer.

Notre Dieu, nous te remercions pour Jésus, qui est notre Seigneur, notre Roi, celui qui détient la vérité. Nous te remercions parce que nous n'avons pas à craindre ce monde et toutes ses attaques par rapport à la foi, par rapport à qui Jésus est. Nous te remercions parce que Jésus est sans aucune faille, victorieux, vainqueur, détenteur de la vérité. Nous te remercions parce qu'il a réponse à tout. Nous te remercions parce qu'il est celui qui a donné sa vie pour nous sur la croix, qui nous sauve, nous pardonne, nous accepte, et qui règne souverainement sur nos vies. Nous te remercions pour Jésus. Amen.