Prédications TPSG

Jusqu'à quand, Seigneur? (Psaumes 13)

Doctrine des temps de la finSouffrancePrédication

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Publié le

24 juil. 2024

La vie est pleine de défis et de découragements. Comment les épreuves peuvent-elles renforcer notre foi? Le psaume 13, ainsi que des figures telles que Paul, Élie, et Moïse, sont de belles déclarations de confiance en Dieu qui peuvent servir d’exemple à chacun d’entre nous.

La plupart des blogueurs TPSG sont également pasteurs. Aujourd’hui, tu peux toi aussi bénéficier de leurs enseignements grâce à notre podcast Prédications TPSG. Ces prédications, qui se veulent résolument textuelles et christocentriques, te feront redécouvrir le sens profond des Écritures et nourriront ta foi en Christ.


L'expérience du désert

Malheur de matelas

Un jour, un homme achète un matelas à eau. Rentré chez lui, après avoir installé le matelas, il aperçoit bientôt une petite flaque d’eau. Un peu dégoûté, il le vide pour pouvoir le sortir dehors (plein, il pèse des tonnes), puis le remplit à nouveau d’eau au maximum pour détecter l’emplacement de la fuite. Ne voyant rien, il le retourne, le matelas lui échappe des mains, roule dans le terrain en pente, dévale et explose. Découragé, il jette ce matelas et va en acheter un autre, basique, normal. Rentré chez lui, il installe le nouveau matelas et... aperçoit bientôt une petite fuite d’eau sur le matelas en Bultex! Il réalise alors qu’il y avait une fuite d’eau au plafond...

Un autre homme, tout heureux d’avoir découvert les matelas à eau, va en acheter un. Il réalise qu’il a besoin d’un tuyau pour le remplir et ressort pour aller en acheter un. Il le branche et se dit qu’il a à peu près une heure devant lui avant qu’il soit totalement rempli. Il va dîner et quand il revient, il se rend compte qu’il s’est trompé et a acheté un tuyau d’arrosage... plein de petits trous pour arroser sur toute la longueur du tuyau!

Mauvaise nouvelle

Un docteur dit à son patient: “J’ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer et une autre encore pire!”

Le patient répond: “Allez-y!”

Le docteur: “La mauvaise nouvelle, c’est qu’il vous reste 24 heures à vivre!”

Le patient: “Je ne vois vraiment pas ce que vous pourriez m’annoncer de pire après cela!” Le docteur: “J’ai oublié de vous le dire hier!”

Il y a bien sûr des malheurs bien plus sérieux...

La vie spirituelle et ses déserts

La vie, y compris la vie spirituelle, passe par des déserts. Des moments de profonds découragements et de désespoir. L’Ancien Testament en comporte de nombreuses illustrations:

  • Le peuple d’Israël a été délivré par la main de Moïse, un homme dont on admire les qualités morales et spirituelles exceptionnelles.
  • Ce que l’on oublie parfois, c’est qu’il a passé 40 ans en compagnie des brebis, lui qui avait bénéficié d’une éducation raffinée et élitiste à la cour d’Égypte!
  • Élie était un homme appelé par Dieu à accomplir de grands miracles. Au terme d’une confrontation particulièrement spectaculaire avec de faux prophètes, il est atteint d’un profond découragement, jusqu’à en avoir envie de mourir.

Il y a un mois, Deutéronome 8 m’a beaucoup fait réfléchir sur la manière dont Dieu veut utiliser ces déserts dans nos vies:

2 Tu te souviendras de tout le chemin que l’Éternel, ton Dieu, t’a fait faire pendant ces quarante années dans le désert, afin de t’humilier et de t’éprouver, pour reconnaître ce qu’il y avait dans ton cœur et si tu observerais ses commandements, oui ou non. 3 Il t’a humilié, il t’a fait souffrir de la faim et il t’a nourri de la manne que tu ne connaissais pas et que n’avaient pas connue tes pères, afin de t’apprendre que l’homme ne vit pas de pain seulement, mais que l’homme vit de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel. 4 Ton vêtement ne s’est pas usé sur toi, et ton pied ne s’est pas enflé pendant ces quarante années. 5 Reconnais en ton cœur que l’Éternel, ton Dieu, t’éduque comme un homme éduque son fils. 6 Tu observeras les commandements de l’Éternel, ton Dieu, pour marcher dans ses voies et pour le craindre.

Deutéronome 8

La vie du Christ n’est pas exempte de ces déserts. Son ministère a débuté par un désert de 40 jours où il a été harcelé par le diable. Une pression qui a continué jusqu’à culminer dans le jardin de Gethsémané... La vie chrétienne n’est pas exempte de ces moments de profonds découragements.

On lit la vie de l’apôtre Paul et on a l’impression qu’il était toujours victorieux. Cependant, 2 Corinthiens 1.8 nous offre une fenêtre sur son âme. Il écrit:

Nous ne voulons pas, en effet, vous laisser ignorer, frères, au sujet de la tribulation qui nous est survenue en Asie, que nous avons été accablés à l’extrême, au-delà de nos forces, de telle sorte que nous désespérions même de conserver la vie.

2 Corinthiens 1.8

Dans la liste des épreuves de sa vie, on trouve aussi l’abattement, la souffrance, le manque, la privation, la peur... Les rappels fréquents de l'Écriture sur le rôle des épreuves montrent que la vie sera difficile, qu’on ne comprendra pas tout et qu’il y aura des moments plus secs que d’autres.

Que faire au milieu de l’orage?

Ou au milieu d’un désert? Au milieu des tempêtes? Quand les cieux sont silencieux? Quand on se cogne la tête au même endroit, pour la millième fois? Quand il n’y a pas de répit à la souffrance? Quand Dieu semble éloigné de nos jours et de nos nuits? Que faire lorsqu’on est abandonné par celui ou celle qui nous est le plus proche? Lorsque le deuil frappe, fermant l’espérance de vivre? Que faire dans l’isolement pesant que la vie peut faire sentir?

Il y a dans le Psaume 13 un très bel exemple d’honnêteté et d’espérance. Une parole que je vous propose de nous approprier comme une prière, ou comme un cri, comme un apprentissage...

Lecture: Psaume 13

  1. Au chef de chœur. Psaume de David.
  2. Jusqu’à quand, Éternel, m’oublieras-tu sans cesse? Jusqu’à quand me cacheras-tu ta face?
  3. Jusqu’à quand aurai-je des soucis dans mon âme, et chaque jour du chagrin dans mon cœur? Jusqu’à quand mon ennemi s’élèvera-t-il contre moi?
  4. Regarde, réponds-moi, Éternel, mon Dieu! Éclaire mes yeux, afin que je ne m’endorme pas dans la mort,
  5. Afin que mon ennemi ne dise pas: Je l’ai vaincu! Et que mes adversaires ne soient pas dans l’allégresse si je chancelle.
  6. Mais moi, j’ai confiance en ta bonté, mon cœur est dans l’allégresse à cause de ton salut; je chanterai à l’Éternel, car il m’a fait du bien.

Ce psaume contient trois parties:

  1. Une plainte
  2. Une prière
  3. Une proclamation

On passe du sous-sol au rez-de-chaussée puis au septième ciel. C’est une remontée du gouffre, intense, passionnelle et personnelle.

Vous vous demandez peut-être pourquoi choisir un tel psaume, un dimanche de vacances! Ce n’est pas pour trouver une complainte à la chaleur accablante! En fait, c’est parce que je pense qu’il est nécessaire, parfois, de savoir comment monter une voile quand il n’y a pourtant pas de vent. Comment crier quand on a besoin de crier.

Ce psaume commence par cette indication: "Au chef de chœur" pour souligner qu’il était chanté. Nous avons l’habitude, dimanche après dimanche, de louer Dieu. Mais il est plus rare d’exprimer notre plainte ou notre cri! On ne saurait peut-être même pas dire de telles choses…

Désespoir de la souffrance (Psaume 13.1-3)

1 Au chef de chœur. Psaume de David. 2 Jusques à quand, Éternel! m’oublieras-tu sans cesse? Jusques à quand me cacheras-tu ta face? 3 Jusques à quand aurai-je des soucis dans mon âme, et chaque jour du chagrin dans mon cœur? Jusques à quand mon ennemi s’élèvera-t-il contre moi?

Jusqu’à quand..?

  • Expression répétée quatre fois, révélant la vivacité de l’émotion de David.
  • Cette expression se retrouve parfois dans la bouche des psalmistes, parfois dans la bouche de Dieu à l’égard de son peuple. C’est toujours une indication d’impatience. “J’en ai marre! Il faut que cela cesse... Jusqu’à quand?!”

Ce qui faisait souffrir David, c’était le sentiment vif et intense que Dieu l’avait abandonné. Regardez la progression des verbes:

  • D’un côté, Dieu semblait l’avoir oublié. C’est comme si Dieu ne le voyait plus, qu’il l’avait rayé de la carte, éliminé de ses préoccupations. David? Connaît pas!

  • Il affirme même que Dieu lui cachait son visage. C’est une manière de dire que Dieu ne lui donnait aucune faveur, ne le bénissait plus. C’est en opposition avec:

    Que l’Éternel te bénisse et te garde! Que l’Éternel fasse briller sa face sur toi et t’accorde sa grâce!

    Nombres 6.24-25

Ainsi, David pense que Dieu se livre à une partie de cache-cache effrayante. Et avec des conséquences douloureuses:

  • J’ai des “soucis dans mon âme”. Plus précisément, des conseils... Vous savez ce qu’il décrit: quand on a une idée en tête et qu’on tourne en rond avec cette idée. Ça tourne, ça tourne, et impossible de changer d’axe. Je me focalise sur cette sécheresse, sur ce deuil, sur ce manque, sur cette situation, sur cette maladie... Tout mon être intérieur est investi par ces obsessions.
  • J’ai du “chagrin dans mon cœur”. C’est de l’affliction qui coule encore et encore de mon cœur. C’est de la tristesse, un stress mental qui s’épand en continu...
  • J’ai des ennemis qui sont trop contents de mon sort. Bien entendu, il y a toujours une cohorte d’individus qui ne vivent que pour la chute des autres. Ils en parlent, ils s’en réjouissent, ils calomnient, ils médisent. David, celui que Dieu avait nommé, a connu ses moments de chute et de faiblesse. Il s’était rendu parfois impopulaire. Et beaucoup se sentaient valorisés de le voir dans la détresse...

Qu’est-ce qui se passait dans la vie de David?

  • On ne sait pas!
  • Il mentionne un ennemi (au singulier). Était-ce une personne? La mort? La maladie? La dépression? Le mal et l’injustice autour de lui?
  • On ne sait pas. Et c’est mieux que l’on ne sache pas. Comme cela, on peut se l’approprier dans des situations très différentes...

Je peux me l’approprier lorsque j’expérimente ces émotions, quelles qu’en soient les causes:

  • Peut-être ai-je besoin d’exprimer le désarroi de mon cœur devant ce qui se passe en Israël et au Liban. Je pense aux propos de Jérémie:

    17 Voici pourquoi notre cœur est souffrant, voici pourquoi nos yeux sont obscurcis, 18 c’est que la montagne de Sion est désolée, c’est que les renards s’y promènent. 19 Toi, Éternel, tu sièges à jamais; ton trône subsiste de génération en génération.20 Pourquoi nous oublierais-tu pour toujours, nous abandonnerais-tu tout le temps de notre vie?21 Fais-nous revenir vers toi, Éternel, et nous reviendrons! Renouvelle nos jours comme autrefois!22 Nous aurais-tu donc entièrement rejetés, serais-tu contre nous indigné à l’extrême?

    Lamentations 5.17-22

  • Peut-être ai-je besoin de déverser ma peur devant Dieu, devant la souffrance, la maladie, l’incertitude de l’avenir. Peut-être ai-je besoin de laisser sortir des sentiments coincés à l’intérieur, que je refuse parce que je me dis qu’un bon chrétien ne saurait exprimer cette tristesse.

  • Peut-être avez-vous subi une injustice – ou subissez-vous une injustice – qui vous conduit à désespérer, et à attendre la justice et l’intervention de Dieu. On retrouve cette même expression en Apocalypse. Lors des événements de la fin, les disciples de Christ seront tués en grand nombre, et dans la présence de Dieu, ils réclameront l’intervention de Dieu pour que se termine toute injustice:

    9 Quand il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été égorgés à cause de la parole de Dieu et du témoignage rendu. 10 Ils crièrent d’une voix forte: Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes-tu à faire justice et à venger notre sang sur les habitants de la terre? 11 Une robe blanche fut donnée à chacun d’eux, et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu’à ce que soient au complet leurs compagnons de service et leurs frères qui allaient être mis à mort comme eux.

    Apocalypse 6.9-11

Ce n’est pas antichrétien que d’exprimer une profonde tristesse, un désespoir, une angoisse, une souffrance.

En 1873, la famille Spafford, ayant perdu une grande partie de ses biens dans un incendie, fit de nouveaux projets, dont un voyage de Chicago en France.

Horatio Spafford prépara le voyage pour sa femme et ses quatre filles pour que tout se déroule dans les meilleures conditions. Pour aller en France, il réserva des places sur un immense bateau, et s’assura qu’il y ait des chrétiens pour faire la traversée avec eux. Il avait l’intention de les rejoindre quelques semaines plus tard. En dépit de ses préparatifs soigneux, les projets de M. Spafford s’effondrèrent soudainement lorsque le bateau, "le Ville du Havre", qui transportait ses bien-aimées fut percuté par un autre navire et coula, entraînant ses quatre filles au fond. Seule sa femme survécut. Ceux qui ont vu leurs plans anéantis par la main de Dieu peuvent comprendre le désespoir de M. Spafford. C’est pourtant ce même Spafford qui a écrit It is well with my soul; un chant qu’il a composé lorsqu’il embarqua pour aller chercher sa femme et que son bateau passa juste au-dessus des eaux où ses quatre filles avaient été englouties.

Quel repos céleste, Jésus d’être avec toi,

À toi pour la mort et la vie

Dans les jours mauvais, de chanter avec foi:

Tout est bien, ma paix est infinie


Ref. Quel repos, quel repos (x3)


Quel repos céleste, mon fardeau n’est plus

Libre par le sang du calvaire

Tous mes ennemis, Jésus les a vaincus,

Gloire et louange à Dieu notre père


Ref. Quel repos, quel repos (x3)


Quel repos céleste, tu conduis mes pas,

Tu me combles de tes richesses,

Dans ton grand amour, chaque jour tu sauras

Déployer envers moi tes tendresses.


Ref. Quel repos, quel repos (x3)


Quel repos céleste, quand enfin Seigneur

Auprès de toi, j’aurai ma place

Après les travaux, les combats, la douleur,

À jamais je pourrai voir ta face!


Ref. Quel repos, quel repos, (x3)

Quel repos, d’après Today in the Word, July, 1989, Les ailes de la foi n°411, p. 27

Déclaration de confiance (Psaume 13.6)

Mais moi, j’ai confiance en ta bonté, mon cœur est dans l’allégresse, à cause de ton salut; je chanterai à l’Éternel, car il m’a fait du bien.

S’il est dans notre nature de supposer que Dieu est absent de nos afflictions, il est de notre privilège de forcer une expression qui dépasse ce que l’on vit et ce que l’on ressent. David oppose la foi aux circonstances difficiles qu’il expérimente et aux émotions destructrices qu’il connaît. C’est une véritable déclaration: Je crois!

  • “Mais moi” – Quel contraste! Il s’impose quelque chose, malgré tout ce qu’il vit!
  • “J’ai confiance en ta bonté” – Cette bonté imméritée, propre à Dieu, souvent répétée. L'Éternel est un Dieu de bonté, de miséricorde et de compassion. Dieu le Père a puni Dieu le Fils sur la croix pour moi.
  • “Mon cœur est dans l’allégresse” – Je ne pense pas qu’il y ait eu un changement brutal d’émotion, mais plutôt une affirmation. Il a prié, et il sait qui il a prié.
  • Et surtout il regarde un peu plus loin: “À cause de ton salut” – Toute épreuve cessera. Toute difficulté cessera. Tout péché cessera. Toute pression cessera. Un jour, Celui qui nous prépare une place reviendra nous prendre...

La gestion de la souffrance est un combat difficile qui rappelle Éphésiens 6. Prenez toutes les armes de Dieu: le casque du salut, la ceinture de la vérité, la cuirasse de la justice... Il est cité deux armes en mouvement: le bouclier de la foi dont il est dit qu’il éteindra tous les traits enflammés du malin et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu. Je vois une démonstration brillante dans le Psaume 13 du maniement de ces armes. Devant l’épreuve, l’abattement est tel que l’on ne sait plus dire: mais moi, je crois, ce qui est le bouclier de l’esprit.

Comment expliquer ce changement brutal de ton?

  • Un exaucement?
  • Une parole prophétique réconfortante?
  • Un changement brutal de circonstances?

Peut-être! Mais pas nécessairement. On trouve souvent ces volte-face dans l'Écriture:

  • Jérémie 20.7ss
  • Psaume 22 est un autre exemple.

Finalement, c’est cela qui est essentiel, fondamental. Savoir exprimer sa foi, sa confiance dans les vérités constantes de l'Écriture face à l’adversité.

Conclusion

Et vous? Connaissez-vous des deuils et des espoirs?

  • Des désespoirs?
  • Des demandes?
  • Des déclarations?

Jacob qui lutte avec Dieu...

L’homme dit: Laisse-moi partir, car l’aurore se lève. [Jacob] répondit: Je ne te laisserai point partir sans que tu me bénisses.

Genèse 32.26-27

Dans l’épreuve, Amy Carmichael écrivait:

  1. Premièrement, c’est Lui qui m’a amené ici et c’est par Sa volonté que je suis au bon endroit: je prends cela comme un fait.
  2. Ensuite, Il me maintiendra là en Son amour et me donnera la grâce de me comporter comme Son enfant.
  3. Puis, Il transformera l’épreuve en bénédiction, m’enseignant les leçons qu’Il veut que j’apprenne en installant la grâce qu’Il veut m’accorder.
  4. Enfin, en Son bon temps, Il peut me faire sortir d’ici de nouveau – Comment et quand? Ça, Il le sait.

Ainsi, laissez-moi dire que je suis ici:

  1. Par l’ordre de Dieu,
  2. Gardé par lui,
  3. À son école,
  4. Pour Son temps.