Prédications TPSG

Vivre en communion avec le Dieu trinitaire (Jean 14.18-21)

Doctrine de DieuTrinitéVie chrétienne

Nous n’avons pas d’autorisation de votre part pour l’utilisation de services tiers (YouTube, Spotify, SoundCloud, ConvertKit, …) depuis toutpoursagloire.com. Cette autorisation est nécessaire pour une expérience complète sur notre site. Vous pouvez les accepter en appuyant sur le bouton ci-dessous

Accepter

Publié le

12 juin 2024

Cette prédication met en avant l'importance de la relation avec Jésus et de marcher par l'Esprit saint. Malgré les défis, l'obéissance et la méditation de la Parole permettent de vivre pleinement dans la grâce et de réaliser les bénéfices de l'adoption en Jésus.

La plupart des blogueurs TPSG sont également pasteurs. Aujourd’hui, tu peux toi aussi bénéficier de leurs enseignements grâce à notre podcast Prédications TPSG. Ces prédications, qui se veulent résolument textuelles et christocentriques, te feront redécouvrir le sens profond des Écritures et nourriront ta foi en Christ.

Transcription de la prédication

Cette transcription a été générée automatiquement, n’hésitez pas à nous signaler toute erreur ou incohérence qui nous aurait échappé.

Je ne sais pas, enfin vous imaginez peut-être l'excitation, l'enthousiasme qui ont précédé le retour des enfants qui vivent loin. Si vous êtes parents et que vos enfants vivent loin, vous savez que dès que le moment approche, la maison doit être nickel de partout. On était prêts à la vendre, la maison, tout était prêt pour l'arrivée des enfants. Bien sûr, la préparation fait partie de la joie du moment, parce que s'ils étaient venus par surprise, la joie aurait été là, c'est évident, mais ça aurait été plus compliqué à gérer. Toute l'anticipation fait partie de ce qui maximise la joie de l'événement.

Ça me fait un peu penser à ce que Jésus est en train de dire à ses disciples, à ses proches, dans l'Évangile selon Jean. Jésus parle à ses disciples et les prépare à ce grand événement qui se décompose finalement en deux étapes. La première étape, c'est l'avènement, la venue du Saint-Esprit, qui est un peu l'apéritif des choses à venir, et la seconde étape, c'est le retour en gloire de Jésus-Christ. Dans ce discours, que nous trouvons en Jean chapitre 14 jusqu'au chapitre 16, Jésus évoque un certain nombre de promesses et de désirs pour son peuple. J'aimerais que l'on regarde ensemble Jean chapitre 14, à partir du verset 18 et jusqu'au verset 21. Quelques courts versets qui comprennent ce qui devrait nous encourager à développer cette intimité avec Christ, afin que notre joie soit maximale au temps de son retour.

La vie chrétienne ne se résume pas à une série de règles, on va le voir dans la dernière partie des versets qui nous sont laissés par le Seigneur ici. Elle se résume à une communion, une communion en Christ, une communion avec Jésus que l'on doit nourrir, cultiver, et qui va se traduire concrètement dans notre existence. Je vous invite à lire avec moi Jean chapitre 14, à partir du verset 18:

Je ne vous laisserai pas orphelins, je viens vers vous. Encore un peu de temps et le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez parce que moi je vis et que vous aussi vous vivrez. En ce jour-là, vous connaîtrez que moi je suis en mon Père, vous en moi et moi en vous. Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, moi aussi je l'aimerai et je me manifesterai à lui.

On s'arrête là, et je ferai quatre remarques sur ce texte. S'il faut se rappeler de quelque chose ici, c'est que Dieu se manifeste chez les disciples qui cultivent le sens de sa présence et qui cultivent l'obéissance à Christ. Si c'est la phrase à garder pour soi, je sais que beaucoup de choses sont dites le dimanche matin, et surtout quand il fait chaud, on en oublie les deux tiers, non les trois quarts, non, les 90 %, les 95 %. Mais il y a peut-être une chose à garder: c'est que Dieu a l'ambition et l'intention de se manifester dans nos vies. C'est pas génial, ça? Il a l'intention et l'ambition de se manifester dans nos vies, mais pour cela, il attend de nous de cultiver cette communion et de chercher à marcher dans une vie d'obéissance.

Le premier point que je souligne avec ce que Jésus dit ici, c'est que Jésus transforme notre solitude. C'est compliqué, ce que Jésus est en train de dire, enfin à vivre en tout cas: "Je ne vous laisserai pas orphelins, je viens vers vous." Tout au début de ce chapitre, Jésus leur a dit: "Que votre cœur ne se trouble pas; croyez en Dieu, croyez aussi en moi."

Tu parles que leur cœur est troublé! Il vient de dire et d'annoncer que Jésus s'en va, qu'il va les laisser, qu'il va partir et ils se sentent seuls. La solitude est la chose la plus difficile à gérer, surtout qu'ils avaient du mal à comprendre que Jésus est tout nécessaire et suffisant à une vie, qu'il est celui qui rassasie la vie, mais qui, en partant, va nous laisser un autre consolateur, un autre juriste qui sera semblable à lui, le Saint-Esprit. Ils ont du mal à comprendre toutes ces choses. Jésus a besoin de les rassurer, et il les rassure tout au long de Jean 14 à 16: "Je ne vous laisserai pas orphelins." Orphelin, ça montre à quel point Jésus était devenu pour eux un peu comme un père humain, un maître spirituel et quelqu'un sur qui ils pouvaient compter.

Si vous refaites le parcours de Jésus tout au long de ses trois années de ministère public, ça devait être exaltant au départ de faire partie de sa compagnie, enfin de sa troupe. Vous imaginez Jésus qui transforme l'eau en vin, c’est le premier miracle, extraordinaire quand même, et de dire "je fais partie de son groupe". Jésus qui multiplie le pain, et d'être celui qui distribue le pain multiplié, enfin je veux dire, "je fais partie de son groupe, moi". On imagine un peu la grosse tête qu'ils devaient prendre. D'ailleurs, ils s'en sont pris quelques gamelles à cause de ça, parce qu'ils n'étaient pas comme lui non plus. Enfin voilà, ils l'ont suivi, ils étaient impressionnés, émerveillés des miracles, émerveillés de la sagesse. Puis là, Jésus leur dit qu'il va être mis à mort, et ça, c'est l'angoisse qui a dû les saisir parce que tout le sentiment d'être protégé, tout le sentiment d'être entouré par un parent bienveillant et qui est si précieux, s'en va.

Mais vous n'avez jamais eu ce sentiment d'être orphelin? Peut-être, hélas, c'est une réalité pour certains. Des parents défaillants peuvent aussi laisser ce sentiment que l'on est un peu seul. “Mes parents étaient là, mais en fait, ils n'étaient pas là.” Ce sentiment que tout bouge, que rien n'est stable, et que tous ceux sur qui on peut s'appuyer, de toute façon, un jour, ils s'en vont. Il y a un sentiment d'isolement, de solitude, plus ou moins diffus, plus ou moins cruel et plus ou moins fort, que je crois, on vit tous à un moment donné. Je ne sais pas si vous serez d'accord avec ça, mais à un moment donné, on réalise cruellement qu'on est super seul. On dort les uns contre les autres, on vit les uns avec les autres. Ça vous rappelle rien? Ça, c'est une question de génération, ça rappellera certains plus vieux. On se caresse, on se cajole, on se comprend, on se console, mais au bout du compte, on se rend compte... C'est les plus âgés qui ont répondu, plus âgés... ah non, quand même quelques jeunes. On se rend compte qu'on est toujours tout seul au monde. Ce n'est pas l'expérience humaine?

Et parfois, on passe par des creux de l'épreuve ou de la tentation, et on se rend compte véritablement à quel point on est fragile et seul. Parfois, on réussit à monter des sommets, on arrive au sommet et on se rend compte aussi qu'on est tout seul là-haut. On danse les uns avec les autres, on court les uns après les autres, on se déteste, on se déchire, on se détruit, on se désire, mais au bout du compte, on se rend compte qu'on est toujours tout seul au monde. Je ne fais pas la suite de la chanson, vous pourrez l'écouter si vous le souhaitez. Mais il y a un désespoir inhérent à la vie, parce que la vie est faite d'une solitude qui ne nous convient pas.

Pourquoi ne nous convient-elle pas? Parce que fondamentalement, on n'est pas créés pour ça. Dès le début de la Genèse, quand Dieu crée l'homme et la femme, il est dans l'idée que l'un sera pour l'autre de quoi combler la solitude. Mais depuis la chute, même cette union sacrée, magnifique, merveilleuse du couple ne comble pas pleinement cette solitude. Parfois, elle se brise, cette complémentarité, ou parfois, elle ne se crée pas, ou parfois, la vie cogne et on se rend compte qu'on est vraiment tout seul au monde. Pour les apôtres qui sont là dans cette situation terrible, de voir leur maître bien-aimé annoncer son départ, de voir leur maître bien-aimé partir, ils ne comprennent pas encore pleinement qu'il est le Dieu incarné en personne.

On le voit dans le début du chapitre 14, les apôtres disent: "Mais tu vas où? On ne connaît même pas le chemin, comment est-ce qu'on pourrait te suivre?" Et puis, il y en a un qui dit: "Bon, ok, alors s'il s'en va, nous, ce qui nous intéresse vraiment, c'est le Père. Montre-nous le Père, ça nous suffira." Et Jésus leur dit: "Mais celui qui m'a vu a vu le Père." Ils sont totalement dans la confusion. Mais Jésus ici vient leur annoncer qu'il revient vers eux: "Je viens vers vous." Alors, que veut dire cette promesse?

Bien sûr, cela évoque déjà la résurrection. Jésus va partir, il va partir dans une mort atroce, décrétée par Dieu, acceptée par Dieu le Fils. C'est pour cela qu'il est venu, pour offrir sa vie en sacrifice pour nous. Mais il va revenir par la résurrection. Donc effectivement, il va revenir. Bien entendu, il va aussi revenir de façon un peu différente. Vous avez, je suppose, abordé la promesse, et on va le voir encore, enfin, vous allez le voir dans l'Évangile selon Jean tout au long des chapitres qui suivent, la promesse qui est donnée que le Saint-Esprit va être en quelque sorte le remplaçant de Jésus. Jésus dira même au chapitre 16:

Il est avantageux que je m'en aille, parce que si je ne m'en vais pas, je ne pourrai pas vous envoyer le second consolateur, juriste, défenseur, avocat, celui qui pourra être en chacun de vous, partout sur la terre, et qui sera éternellement avec vous.

Parce que, voyez-vous, Jésus est venu juste pour quelques années sur un petit territoire. Il est venu juste pour un temps, il ne pourrait pas être avec nous tous. Ce serait difficile aujourd'hui de passer d'église en église. Mais le Saint-Esprit nous remplit tous, et c'est donc vraiment en cela que Jésus aussi revient vers nous, parce qu'il revient vers nous en envoyant celui qui le remplace, le Saint-Esprit.

Quel est le rôle du Saint-Esprit, entre autres, si ce n'est d'attester de la gloire et de l'œuvre de Jésus-Christ en nous, de nous rendre attentifs à la Parole de Dieu qui nous parle de toutes les promesses que Dieu nous a faites en Jésus-Christ? Donc, il revient vers nous, et il revient vers nous, alors pas dans la même personne. Le Saint-Esprit est une autre personne de la Trinité, mais dans le même type de travail qu'il va réaliser. Il revient vers nous, et beaucoup de commentateurs ont vu dans cette promesse l'événement du Paraclet, c'est-à-dire de l'avocat, du juriste, en Actes chapitre 2, quand enfin le Saint-Esprit vient accomplir les promesses, et que toutes les nations pouvaient maintenant avoir accès au Dieu d'Israël.

Il revient vers nous un peu par l'Esprit Saint qui vient. Il y a une troisième possibilité, et je crois qu'elle est probablement meilleure, c'est qu'il revient vers nous vraiment. Peut-être à la fin de ce message, Jésus sera revenu nous prendre avec lui. Ce serait sympa, non? Peut-être à la fin de la journée, peut-être dans 100 ans, 1000 ans, personne ne sait. Toujours est-il qu'un jour, Jésus revient et que nous serons vraiment avec lui. Ce qui est extraordinaire, c'est qu'il nous prépare une place, c'est ce qu'il a annoncé au chapitre 14, et que cette place aura une seule lumière, sa propre personne. Je ne sais pas comment ça va marcher, et si vous travaillez avec EDF, je suis vraiment navré, mais Jésus sera la lumière, la gloire de la Nouvelle Jérusalem, et il éclairera le monde entier. Il revient vers nous, et c'est vrai qu'un jour, il sera pleinement, pleinement accessible par l'ensemble des rachetés.

Donc Jésus vient véritablement transformer notre solitude. C'est une belle promesse et ça veut dire que nous sommes invités à noyer notre chagrin dans son amour, l'amour de son nom. Nous sommes invités à cultiver le sens de sa présence, à demeurer en lui, comme il va l'exposer de façon assez longue en Jean chapitre 15, à anticiper ce temps: "Jésus, tu reviens!” Et je me prépare à ça.

Maintenant que je travaille pour une autre organisation, j'ai un DRH. J'ai un patron et un DRH. Je comprends beaucoup mieux ce que chacun vit ici. Mon DRH m'appelle de temps en temps, une fois par trimestre, pour prendre des nouvelles, voir comment ça va. Il est gentil, hein? C'est une mission, hein, aussi, on n'est pas payé à la pièce. Mais l'une de ses questions fréquentes, en fait systématiques, c'est: "Florent, est-ce que tu prends une journée avec Dieu chaque mois?"

C'est la question qui m'ennuie terriblement parce que, et je le dis, j'ai honte, franchement, je suis à plein temps et j'ai tellement de choses à faire: tellement d'entretiens, tellement de choses à préparer, d'enseignements, de rencontres, de visites, de projets, tellement de choses... puis ça correspond bien à ma nature. Que c'est compliqué de prendre une journée par mois. Je le fais pas en fait. Une demi-journée? Allez, je négocie après. C'est: "J'ai pris une demi-journée ce mois-là! – Eh non Florent..." Et après, il me donne le truc. Le truc qui est assez systématique, c'est son illustration qui me casse chaque fois: "Tu sais, Florent, mes enfants habitent loin. – Oui, ça je comprends. – Et parfois je vais les voir, juste les voir. Et ils me disent quelque chose comme: 'Papa, qu'est-ce que tu veux qu'on fasse quand tu seras là?' Et j'ai systématiquement la même réponse: 'Je veux juste être avec vous.' Parce que juste passer ce temps avec vous, c'est juste ça qui m'intéresse. On fait ce qu'on veut, mais je veux juste être avec vous." Il me dit: "Tu vois, ton Père céleste, il est comme ça."

C'est bien un DRH comme ça, hein? Je suis un privilégié quand même. Je suis un privilégié.

Je ne sais pas si vous pouvez l'avoir dans votre travail: "Je peux prendre un RTT pour un temps de communion spirituelle avec mon Père?" Je ne sais pas si ça marchera. Ça peut faire partie des cahiers des charges. Vous pouvez parler de méditation, peut-être ça passera mieux que, n'est-ce pas, de méditation biblique. Ça, c'est pas connu, mais méditation, tout le monde connaît. C'est maintenant sophrologie biblique... bon, je m'arrête. C'est pas dans mes notes.

La deuxième remarque que je voudrais faire avec notre texte et ce que Jésus dit, c'est que Jésus vivifie notre existence. Il dit:

Encore un peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez, parce que moi je vis, et que vous aussi vous vivrez.

Jésus continue d'expliquer ce qui se trame. Bientôt, il sera violemment retiré de ses disciples. Bientôt, ils ne le verront plus. Bientôt, tout ça va arriver. Bientôt, le monde ne le verra plus jamais. Le monde qui a jugé Christ ne l'a jamais plus vu. Ensuite, après sa mort et sa résurrection, Jésus s'est manifesté, d'ailleurs ici c'est mal pris, il a commencé par des femmes, ce qui... pardon, excusez-moi, c'est vrai qu'il y a la moitié d'entre vous qui sont concernés par cette remarque. Mais c'est très intéressant d'un point de vue apologétique parce qu'à l'époque, ces gens arriérés ne considéraient pas le témoignage d'une femme comme fiable. Et donc, c'est remarquablement historique le fait que les évangiles nous rapportent que Jésus se révèle d'abord à des femmes. Et puis ensuite, il se révèle à ses disciples. Et puis ensuite, la Bible dit qu'il se révèle à plus de 400 disciples à la fois. Mais le monde ne l'a plus vu. Le monde ne le verra que au moment où ils pourront se s'agenouiller et reconnaître qu'il est Seigneur. Le monde ne l'a plus vu, mais Jésus dit: "Vous, vous me verrez." Il dit:

Encore un peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez, parce que moi je vis, et que vous aussi vous vivrez.

Ce que je voudrais souligner ici, c'est à quel point Jésus vivifie notre existence. C'est un présent, c'est un futur qui implique une réalité qui se construit. Dans quel sens nous allons voir Jésus? Bien sûr, nous allons le voir au moment de la Résurrection quand Jésus viendra nous rechercher. Mais je pense que, d'une façon très particulière, nous vivons déjà parce que Jésus nous accorde la vie éternelle. L'apôtre Jean dit:

Voici ce témoignage: Dieu nous a donné la vie éternelle et cette vie est en son Fils. Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie.

La vie éternelle, c'est "qu'ils te connaissent", nous dit Jésus, "toi, le seul vrai Dieu, celui que tu as envoyé, Jésus-Christ". La vie éternelle, fondamentalement, c'est une communion, une connaissance de Dieu.

Comment est-ce que nous vivons? Nous vivrons parce qu'il nous donne la vie éternelle. Elle dépend de lui. En quoi est-ce que nous vivrons? Nous vivrons aussi parce qu'il est notre modèle. Vous voulez savoir comment vivre? Il faut regarder à Jésus. Alors, c'est un peu particulier parce que Jésus était parfait et que nous ne le sommes jamais, mais il y a quand même en cela une remarque à tirer de sa vie pour notre existence. C'est d'ailleurs ce que nous dit Hébreux chapitre 12. L'épître aux Hébreux à plusieurs endroits nous invite à considérer son exemple, même si, on est d'accord, il est inatteignable. Mais il est source d'inspiration. Il est notre vie également en ce sens que notre vie dépend de son action.

D'une façon assez mystérieuse, la Bible dit que Jésus soutient toute sa création. De votre premier soupir à votre dernier soupir, notre vie est dépendante de la bonne volonté de Dieu. Et lorsque Dieu dit que le dernier soupir a lieu, le dernier soupir a lieu. Nous dépendons de lui et de sa souveraineté. D'ailleurs, Jésus dit qu'aucun moineau ne tombe à terre sans que ce soit la volonté du Père. Nous sommes entièrement, fondamentalement dépendants de sa décision. Une autre chose, c'est que la Bible dit qu'il intercède pour nous aujourd'hui. Romains 8.34 nous dit que Jésus intercède continuellement, comme le Saint-Esprit d'ailleurs. C'est extraordinaire quand on pense à cela.

Dire que quand Dieu a réfléchi au projet de sauver les hommes... Enfin, quand je dis qu'il y a réfléchi, ça a dû être assez court parce qu'il y a réfléchi en dehors du temps. Avant que le monde existe, Dieu nous a aimés et nous a choisis. Ça veut dire qu'avant l'existence du temps tel que nous le connaissons, Dieu avait déjà son projet. Mais dans son projet, il y avait l'implication de sa personne tout entière en tant que Trinité, et lui-même intercède après avoir réalisé son œuvre de sacrifice pour nous. Vous passez par un temps trouble, vous passez par un temps impossible? Ça nous arrive à tous. Eh bien, je peux compter sur le fait que le Saint-Esprit en moi soupire par des soupirs inexprimables et que Jésus intercède auprès du Père pour moi. C'est extraordinaire.

Et puis, il est bien sûr notre substitut. Sa vie, c'est la nôtre rendue parfaite. Lui, il a vécu la vie que moi je ne suis pas arrivé à vivre. C'est ça qui a lieu comme transfert à la croix. Sa vie parfaite m'est donnée, et ma crasse lui est donnée. Il prend la crasse à la croix et il me donne sa justice. C'est un échange extraordinaire. C'est pour ça qu'on vient à Dieu dans la conversion les mains vides, parce que c'est sa perfection qui nous est donnée alors que nous lui confions notre imperfection. Lui, il est mort pour nos péchés et en sorte que notre vie sera toujours dépendante de la sienne. C'est un peu comme une ampoule et l'électricité, c'est un peu comme une Renault et l'essence. Je ne sais pas si ce sont des illustrations très parlantes, mais on est à jamais dépendant de sa vie. Mais vous, vous me verrez et vous vivrez, mes amis. C'est ça que je voudrais souligner ici.

La vie chrétienne est fondamentalement cette communion à Jésus. Ce n'est pas un ensemble de règles pour obéir à des règles. Fondamentalement, c'est voir Jésus et vivre de sa vie. C'est intéressant comme idée, non? C'est pour ça que le temps de communion spirituelle le matin que l'on peut avoir avec l'Écriture, le temps de prière que l'on peut avoir en voiture, sur sa moto, dans son avion, le temps que l'on peut avoir... Ce n'est pas simplement pour accomplir un rite bien évangélique qui s'appelle le culte personnel. C'est pour développer plus profondément notre vision de Christ: "Ah, tu es comme ça TOI?" Et j'en ai besoin tout au long de la journée. Vous me verrez et vous vivrez.

L'apôtre Pierre dit la chose suivante en 2 Pierre: que la connaissance de Christ est le fondement et l'aboutissement de la vie chrétienne. Dire que c'est le début de la vie chrétienne et c'est la fin de la vie chrétienne. Je ne sais pas comment ça va être de voir Christ, d'en être tout saisi. Mais si vous avez déjà vu des spectacles, des paysages grandioses, extraordinaires, un peu impressionnants comme les chutes du Niagara par exemple, on arrive et on n'arrive pas à détacher ses yeux. On regarde, ça nous saisit, on s'en va puis... "Non, encore juste une fois." Puis on regarde et je me dis quelque part c'est un peu ça avec Christ. On regarde une partie de sa vie, on regarde à quel point on est dépendant de lui, et on s'en va pour mener notre vie. On a... "Ouh là, j'ai besoin de revenir à ça." Et on revient, on revoit et on remédite la grandeur et la splendeur de Jésus-Christ.

Finalement, la consolation dont Jésus parle est celle de notre réunion à lui, mais aussi de la communion qu’instaure déjà le Saint-Esprit en nous, puisque son but est de glorifier Christ et son œuvre, et de pointer du doigt la suffisance et la plénitude de l'œuvre du Christ.

Je suis en train de changer quelques mauvaises habitudes. J'en ai encore de nombreuses, mais ça progresse. L'une d'entre elles, c'est... (je me sens mal si je n'ai pas mon téléphone sur moi, d'ailleurs je ne l'ai pas là maintenant) ...une de mes mauvaises habitudes, c'était le soir avant de m'endormir: les mails, les news, c'est important. Si jamais la Terre s'était arrêtée de tourner, je voudrais quand même le savoir de suite, hein, c'est important. Le matin, qu'est-ce que je faisais? Bah, c'est juste à côté, je sortais du mode avion et la première chose que je regardais, c'était...? Vous aussi? ...les mails, les news, Instagram, toutes les choses fondamentales de la vie. C'est fondamental. Et de toute façon, je suis à moitié réveillé donc c'est un bon moment pour faire ça. Sauf que certains mails plongent immédiatement l'existence dans un grand stress: boulot, responsabilité, il y a ça à faire... C'est nul. Je dis maintenant, ça suffit. La dernière chose que je ferai avant de m'endormir et la première chose que je ferai le matin, c'est lire un psaume. Je lis très vite les psaumes maintenant et c'est marrant parce qu'il y a des pensées qui s'instaurent. Alors c'est des habitudes longues à prendre parce que mes pensées sont très éparpillées, mais plus rapidement, je découvre des pensées qui me nourrissent alors que je m'endors et qui m'orientent, même si je suis encore près du café donc pas encore très réveillé, qui orientent ma journée.

On ne peut pas ignorer Christ dans nos temps de tourments, de douleur, de difficultés, de tentations. On ne peut pas ignorer Christ dans nos temps de fêtes, de reconnaissance, de joie, d'appréciation. Il en est l'auteur aussi. On ne peut pas ignorer Christ dans le quotidien. Vous savez pourquoi? Parce que quand vous le voyez, vous vivez. C'est pour ça qu'il nous faut le garder devant les yeux, garder Christ devant les yeux.

Troisième remarque, Jésus révèle notre communion. Ce jour-là, vous connaîtrez que moi je suis en mon Père, vous en moi, et moi en vous. C'est un peu compliqué comme phrase ou comme perspective à imaginer. D'un côté, Jésus est dans le Père et le Père est en lui. Le type de communion que Jésus a avec son Père est toujours mis à part de toutes les autres communions. C'est-à-dire, et je voudrais le souligner, quand Jésus parle de son rapport personnel qu'il a avec le Père, il en parle toujours de façon différente du rapport personnel que nous avons avec notre Père. Il dit à ses disciples:

Je m'en vais vers mon Père et votre Père.

Il distingue bien les choses, parce que bien sûr, le Père et le Fils ont une communion éternelle, de toute éternité, qui ne sera jamais semblable à une autre. Il y a quelque chose de très unique dans la communion que le Père et le Fils vivent.

Mais néanmoins, ce que Jésus dit ici, c'est un peu comme une... alors aucune illustration ne marche, hein, c'est un peu comme des poupées russes. Vous connaissez ces petites poupées qui s'empilent les unes dans les autres. C'est presque une hérésie de le mentionner comme ça, parce que évidemment, l'un n'est pas plus grand que l'autre. Le Père est plus grand dans la Trinité économique, c’est-à-dire du rôle que l'un joue par rapport à l'autre, mais pas dans la Trinité ontologique, c’est-à-dire dans l'identité de l'un vis-à-vis de l'autre. Vous avez compris, n'est-ce pas? Non? Bon. Père et Fils sont même Dieu, de même essence, de toute éternité, mais dans leur rôle, ils sont différents. Le Père a la prééminence, la direction. Le Fils, lui, assujettit tout le monde et ensuite rendra au Père le monde assujetti. Le Père est chef, mais pas chef comme une sorte d'être supérieur. Il est de même essence, il a juste un rôle différent.

C'est pour ça que c'est une très mauvaise illustration. Il faudrait virer le pasteur qui utilise cette illustration. Une autre, beaucoup plus mathématique, ce serait les ensembles intégrés, mais ça ne va pas beaucoup mieux parler aux gens non plus. En fait, on est vraiment sans illustration parlante. Mais le Fils est dans le Père, le Père dans le Fils, et comment ça dit:

En ce jour-là, vous connaîtrez que moi, je suis en mon Père, vous en moi, et moi en vous.

Il y a une imbrication de celui qui est sauvé dans l'ensemble de la personne de Dieu. Le Saint-Esprit qui est donné, la Bible dit, Jésus le dit, il est éternellement avec nous. Nous n'avons reçu que les arrhes de l'Esprit, que le premier paiement de l'Esprit, que l'apéro, enfin, le début. Et dans l'éternité, nous serons dans une plénitude avec le Saint-Esprit que nous n'avons jamais connue. De même, maintenant, nous connaissons partiellement la personne de Christ, mais nous le connaîtrons de façon complète et absolue.

Cette invasion du Dieu trinitaire dans une vie, c'est l'essence même de la conversion. Et très honnêtement, c'est la première chose que je cherche à observer quand je vois quelqu'un se tourner vers Christ. Au début de mon ministère, j'étais tellement content de voir quelqu'un se convertir. Après des années, j'étais moins content, nécessairement, de voir quelqu'un se convertir, car j'ai vu beaucoup de gens faire un premier pas avec Jésus, puis arrêter quelques semaines plus tard. Donc, après, on devient un peu plus prudent. Mais la chose que j'aime observer, sur laquelle je prie vraiment, c'est de voir l'invasion de Dieu dans une vie. Ce n'est pas la perfection d'une vie, car ça, c'est impossible, c'est l'invasion de Dieu dans une vie. C'est de voir la personne penser Dieu, parler Dieu, réfléchir Dieu, prier Dieu, lire Dieu. C'est Dieu, incroyable dans sa vie. C'est ça, la conversion. On devient le temple du Saint-Esprit, on devient le corps du Christ, et ça, ça doit bouleverser complètement l'individu.

En ce jour-là fait référence en partie au Saint-Esprit qui arrive, et dans la plénitude du retour du Christ. Allez, dernière remarque. Jésus définit notre amour au verset 21, et c'est un verset qui est l'un de mes favoris, si on peut en avoir un, en tout cas, il m'a marqué quand j'étais jeune chrétien. J'ai découvert la foi, et comme toute personne qui n'a pas trop de stabilité au départ dans sa vie chrétienne (il m'en manque encore beaucoup), mais il y a des hauts et des bas. Il y a des hauts émotionnels où on dirait qu'on a touché le ciel, et puis il y a des bas où on se dit: "Mais Dieu m'a abandonné, là, vraiment, c'est fini."

On a péché, on a fait un truc qu'il ne fallait pas, ou on se sent mal, ou on a une indigestion, et puis là, c'est sûr, Dieu nous a abandonnés. Non. Il y a des hauts et des bas au niveau émotionnel. Et je me souviens, dans ma toute début de vie chrétienne, je disais à Dieu: "Écoute, Seigneur, faut que tu te montres à moi, et puis après, je reprendrai, parce que là, je suis un peu sec, j'y arrive plus, j'arrivais plus à prier, j'arrivais plus à lire ma Bible, vraiment, quoi." Et puis, le ciel restait silencieux, c'est comme si Dieu m'avait appris à faire quelque chose en disant: "Allez, vas-y, marche, maintenant, marche." Moi, j'étais par terre en disant: "Oui, mais je suis tombé. – C'est pas grave, lève-toi, marche, marche." Alors, je me suis mis à relire l'Évangile selon Jean, façon un peu mécanique. C'était le premier livre que j'avais lu. Je dis: "Je vais réessayer." Et j'ai lu l'Évangile selon Jean.

Il y a deux versets qui m'ont percuté vraiment, le cœur et la pensée. Jean 6.63, c'est:

C'est l'Esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien.

Dire, ce n'est pas ma chair, ce n'est pas mes émotions, ce n'est pas ce qui se passe dans mon être charnel qui sert à quelque chose. C'est l'Esprit, c'est le Saint-Esprit qui vivifie. Compte pas sur tes sentiments. Et le deuxième verset, c'est celui-ci:

Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime; celui qui m'aime sera aimé de mon Père, moi aussi je l'aimerai et je me manifesterai à lui.

Ah, ça, c'est intéressant ça. Moi, j'étais en train de dire à Dieu: "Tu te montres à moi, et je continue de marcher." Et Dieu me dit: "Tu continues de marcher, je me montre à toi." Vous voyez l'inversion de la chaîne? Comment ça se fait? Comment ça se fait que ça se passe comme ça? Ben, alors qu'on demeure dans l'Écriture, même quand on l'avale sans vouloir l'avaler, parce que c'est difficile, quand on demeure dans l'Écriture, petit à petit, on prend conscience des choses que Dieu aime, que Dieu n'aime pas, on tente de modifier nos comportements en conséquence, et Dieu se plaît à venir à notre secours, et il se manifeste à nous. On se met à prier pour des choses qui lui plaisent plus que pour les choses qui nous font simplement plaisir à nous. Et parce qu'on prie pour les choses qui lui plaisent, Dieu se plaît à répondre à nos prières, et soudainement, on se dit: "Waouh, tu réponds à la prière. – Mais oui, parce que tu pries selon ma volonté. Dès que tu pries selon ma volonté, je t'écoute et je t'exauce." Et donc, c'est cette proximité qui est à cultiver. Et notre amour ne se définit pas seulement par une expression d'émotion, même si ça en fait partie. J'étais aux anges, enfin, je sais pas si l'expression est juste, mais ce matin, le temps de louange, le temps de prière, le temps, c'était tellement nourrissant émotionnellement. C'est une grande satisfaction affective de pouvoir exprimer à Dieu, aussi par nos voix, et d'entendre les frères et sœurs l'exprimer.

Mais c'est insuffisant pour dire que l'on aime Dieu. Ce ne sont pas nos mains levées au ciel et nos battements de mains qui expriment forcément notre amour de Dieu. Jésus dit quelque chose de simple: celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime. Celui qui m'aime sera aimé de mon Père, moi aussi je l'aimerai, et je me manifesterai à lui. Alors, quand la Bible dit que Dieu l'aimera, ça ne veut pas dire que Dieu n'aime pas si on n'obéit pas. Le problème, c'est que le mot "amour" est dans un seul sac dans notre pensée. Mais l'amour de Dieu connaît un certain rang différent. Par exemple, la Bible dit que Dieu aime tout le monde. Non, "Dieu a tant aimé", vous connaissez ce verset, et parce qu'il a tant aimé le monde, on se dit: "Bah, voilà, Dieu est amour, et c'est une qualité essentielle, il aime tout le monde."

Mais il y a un amour particulier du Père pour le Fils, et cet amour n'est pas exactement comme l'amour pour tout le monde. Vous voyez ce que je veux dire? Il y a un amour qui est unique dans l'amour trinitaire, et là, nous avons un amour qui est un peu plus spécifique par rapport à l'amour pour tout le monde, et c'est l'amour de ceux qui sont ses disciples et qui veulent marcher selon lui. Et on glorifie Dieu alors que nous saisissons chaque pensée captive pour l'amener à l'obéissance de Christ. Et parfois, c'est compliqué.

Non, moi, j'ai l'impression que ça ressemble à une tempête, la vie chrétienne. Il faut tenir le gouvernail. Je ne suis pas un grand marin, mais je suis pas un marin du tout, d'ailleurs, mais je réfléchis à ce que je dis là. Mais quand on voit dans les films, c'est compliqué de tenir la barre, parce que les vagues vraiment font bouger le gouvernail et donc la barre. Et je me dis, la vie chrétienne, elle nous oriente dans l'axe de l'obéissance par amour pour Christ et parce que ses lois sont bonnes. Mais punaise, qu'est-ce que c'est difficile parfois! Et Dieu dit: "Mais je me manifesterai, je me manifeste." C'est une promesse. Et pour les apôtres, après dans la difficulté d'imaginer que maintenant ils vont devoir vivre sans Christ à obéir à Christ alors que lui vient de passer par la Croix, ça devait être difficile. Alors, grandir dans cette vie chrétienne, ben, c'est vraiment cultiver le sens de sa présence. C'est également méditer sa parole, comprendre ce qui est important à ses yeux. C'est vivre la vie de l'Église.

Dieu a appointé, Dieu a décidé que l'Église serait une source et moyens de grâce les uns envers les autres, dans les bons moments comme dans les temps difficiles. Dieu a décidé également que le service professionnel et social que chacun exerce en tant que prêtre, roi et prophète dans la société correspondrait à son intention, quelle que soit la profession que l'un ou l'autre exerce. Nous sommes là, la semence que Dieu place dans le monde pour que sa gloire se manifeste au travers de ses disciples. Et alors que vous prenez des forces et des ressources dans un culte le dimanche matin pour repartir dans un monde qui est parfois un peu compliqué, vous êtes chacun d'entre nous des petites lumières, des petites semences dans ce monde. Et puis, bien sûr, les actes cultuels que sont le baptême, le repas du Seigneur, le privilège de le servir dans l'Église, la louange, la prière, tout ça sont des moyens qui nous permettent de fortifier notre obéissance à Christ et qui constituent l'élément nourrissant de notre communion à lui.

Alors voilà, quelques remarques sur ces versets qui nous encouragent. J'espère à développer une communion plus profonde. Et cette communion, elle est rendue possible d'abord par la venue du Paraclet, c'est-à-dire le Saint-Esprit en Actes chapitre 2, juste quelques jours après ce propos que Jésus tient, quelques dizaines de jours. Et puis la deuxième venue, lorsque Christ viendra dans sa gloire. Et ce jour-là, nous le verrons tel qu'il est, pleinement, et que nous avons tenté de découvrir petit à petit. Et ma prière, c'est que nous puissions réaliser les bénéfices extraordinaires de l'adoption que Dieu nous accorde en Jésus, de la communion trinitaire, de la méditation de sa parole et de l'obéissance comme vraiment des axes de vie cette semaine, réaliser les privilèges de l'adoption, de la communion trinitaire, muscler les disciplines de la méditation et de l'obéissance pour découvrir toujours plus la gloire d'être à Christ. On prie?

Notre Dieu et notre Père, nous venons devant toi tellement conscients de la petitesse de notre vie spirituelle, mais nos mains sont tendues vers toi, et nous voulons te voir davantage, nous voulons te voir te manifester à nous davantage. Nous prions que tu nous fortifies davantage dans les luttes qui sont les nôtres, dans les joies aussi qui sont nôtres, que Seigneur nous puissions voir à quel point tu as tissé chacun de tes disciples, à chacune des personnes de la Trinité, que ce soit par ton projet Père, ou que ce soit par ton œuvre expiatoire, Jésus, ou par ta présence, Saint-Esprit en nous. Et je prie que tout ceci nous fortifie pour nous orienter pleinement dans notre chemin, au nom de Jésus. Amen.