Prédications TPSG

Jésus, vraiment vivant: quelle merveille! (Psaume 118)

La résurrection de ChristPâquesPrédication

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Publié le

16 avr. 2022

À travers une analyse du Psaume 118, nous comprenons la signification de la résurrection de Jésus-Christ depuis longtemps prophétisée. La résurrection est présentée comme preuve de la fidélité de Dieu, accordant une délivrance et suscitant une joie incommensurable chez les disciples.

La plupart des blogueurs ToutPourSaGloire.com sont également pasteurs. Aujourd’hui, tu peux toi aussi bénéficier de leurs enseignements grâce à notre nouveau podcast Prédications TPSG. Ces prédications, qui se veulent résolument textuelles et christocentriques, te feront redécouvrir le sens profond des Écritures et nourriront ta foi en Christ.


19Ouvrez-moi les portes de la justice: j'entrerai et je louerai l'Éternel. 20Voici la porte de l'Éternel: c'est par elle que les justes entrent. 21Je te loue, parce que tu m'as répondu, parce que tu m'as sauvé. 22La pierre qu'ont rejetée ceux qui construisaient est devenue la pierre angulaire. 23C'est l'oeuvre de l'Éternel et c'est un prodige à nos yeux. 24Voici le jour que l'Éternel a fait: qu'il soit pour nous un sujet d'allégresse et de joie! 25Éternel, accorde donc le salut! Éternel, donne le succès! 26Béni soit celui qui vient au nom de l'Éternel! Nous vous bénissons de la maison de l'Éternel. 27l'Éternel est Dieu, et il nous éclaire. Attachez la victime de la fête avec des liens aux cornes de l'autel! 28Tu es mon Dieu et je te louerai, mon Dieu, je proclamerai ta grandeur. 29Louez l'Éternel, car il est bon! Oui, sa bonté dure éternellement!

Psaumes 118.19-29

Transcription de la prédication

Cette transcription a été générée automatiquement, n’hésitez pas à nous signaler toute erreur ou incohérence qui nous aurait échappé.

On va prendre un petit moment de réflexion ensemble maintenant autour de ce psaume que Karine a lu, ou du moins une partie de ce psaume. Mais juste avant, j'aimerais qu'on revienne un peu en arrière et qu'on se mette à nouveau un peu dans la peau de l'apôtre Pierre. Essayez juste d'imaginer ce qui a dû lui traverser l'esprit ce matin-là, le dimanche de Pâques. Il avait suivi Jésus pendant plusieurs années, puis Jésus était mort, et il devait se dire que tout était fini, qu'il n'y avait plus aucun espoir. Mais qu'est-ce qui devait lui passer par la tête quand il est arrivé près du tombeau, quand il a vu la pierre roulée, les bandelettes, et qu'il a commencé à comprendre, à réaliser que Jésus était ressuscité? Qu'est-ce qu'il devait penser, qu'est-ce qu'il devait ressentir à ce moment-là?

Eh bien, on va essayer de voir ça ensemble à partir de ce magnifique passage de la Bible, le psaume 118. Ce n'est pas un passage qui nous parle de Pierre, mais un passage qui nous parle de Jésus, un passage qui a été écrit bien avant la venue de Jésus, mais qui parle de ce que Jésus vient faire sur terre. On va voir comment ce passage de la Bible nous aide non seulement à comprendre ce que Pierre a dû ressentir quand il était devant le tombeau et qu'il comprenait que Jésus était vivant, mais aussi ce que ça peut nous aider à comprendre, nous, ce que nous devrions ressentir en ce dimanche de Pâques, en sachant que Jésus est vivant.

Il y a trois choses qu'on va voir, trois sentiments ou trois attitudes qu'on pourrait avoir face à la résurrection de Jésus.

Jésus ressuscité, quelle fidélité!

Jésus ressuscité, quelle fidélité! Je ne sais pas si vous avez déjà dû attendre quelque chose, pas juste attendre le métro cinq ou dix minutes, puis sortir son smartphone et rater le métro tellement ça passe vite. Non, vraiment attendre quelque chose pendant très longtemps, quelque chose de très important, de très décisif. Peut-être les grandes vacances d'été, ça, c'est très important, c'est très décisif, et on attend ça. On se dit: "Oh, c'est dans longtemps, c'est dans six mois." Et puis encore cinq mois, encore deux mois, encore un mois, quatre semaines, quinze jours, puis c'est long, c'est long, et on attend, on attend avec impatience que ça arrive.

Eh bien, ce passage de la Bible qu'on a lu, il a été écrit pour des gens qui attendaient quelque chose de très important. Mais la différence, c'est qu'eux, ils ne savaient pas combien de temps ils allaient devoir attendre. Et ça, c'est dur, d'attendre quelque chose et de ne pas savoir si on va devoir attendre un tout petit peu ou devoir attendre très longtemps. C'est un peu ce qu'on vit en ce moment avec le Covid. On ne sait pas quand ça sera terminé, et c'est dur d'attendre quand on ne sait pas quand ça sera terminé. Mais ces gens, ils attendaient quelque chose de beaucoup plus important que les grandes vacances, de beaucoup plus important qu'un vaccin, de beaucoup plus important que la fin d'une crise sanitaire. En fait, ils attendaient la venue de quelqu'un pour les libérer, quelqu'un pour les délivrer. Ils attendaient la venue du roi que Dieu avait promis d'envoyer, le roi qui allait tout remettre en ordre, ce roi qui allait être envoyé par Dieu. Il allait régler le problème du mal, le problème du péché, le problème de la rébellion contre Dieu qui est dans le cœur de chaque être humain. Dieu avait promis que cette personne allait venir, et donc ils attendaient pendant longtemps, pendant très longtemps, pendant très, très, très longtemps. Et alors qu'ils attendaient, tout allait de pire en pire autour d'eux, et dans leur propre vie, à cause de ce mal dans leur cœur. Probablement certains avaient perdu espoir, certains avaient arrêté d'attendre. Peut-être qu'ils se disaient: "Ah, mais Dieu s'est trompé. Ce problème est trop grand, il ne peut pas le régler."

Mais les versets qu'on a lus dans ce psaume, écrit longtemps avant la venue de Jésus, montrent que Dieu est fidèle, que Dieu va faire ce qu'il a promis. En fait, le dernier verset qu'on a lu est un verset très important, parce qu'il est répété, il est là déjà au tout début, c'est le premier verset du psaume, et il dit ceci: "Célébrez le Seigneur, car il est bon, car sa fidélité est pour toujours." Sa fidélité est pour toujours. Oui, Dieu est fidèle. Et quand on parle de la fidélité de Dieu ici, ça ne veut pas juste dire que Dieu ne va pas nous trahir, qu'il ne va pas nous laisser tomber. Ça, c'est vrai. Mais ça veut aussi dire que Dieu va faire ce qu'il a promis. Il est question de la fidélité de Dieu envers toutes les promesses que Dieu a faites dans le passé, quand il s'est engagé envers les êtres humains dans l'histoire.

Et c'est une fidélité qui est pleine de grâce. C'est pour ça que peut-être dans ta Bible, dans d'autres traductions, c'est miséricorde, ou bonté. C'est le même sens. C'est la fidélité qui est pleine de grâce de Dieu, une fidélité qu'on ne mérite pas, une fidélité de Dieu envers des gens qui ne sont pas fidèles, qui n'ont fait que désobéir, comme vous et comme moi. C'est ça que ça veut dire que Dieu est fidèle. Quand Dieu fait des promesses, il va tenir ses promesses, peu importe tout ce qui vient sur sa route.

Si quelqu'un sur Terre nous fait une promesse, on peut douter, on a le droit de douter. On peut se demander: mais est-ce que cette personne, elle est vraiment capable de tenir la promesse? Mais si Dieu nous fait une promesse, alors on n'a pas à douter, il est capable de tenir ses promesses. Et c'est ce qu'on voit à Pâques. Il y a certains de ces versets de ce psaume 118 qui sont cités par la foule quand Jésus entre à Jérusalem. C'est juste quelques jours avant que Jésus meure sur la croix. Jésus entre à Jérusalem monté sur un petit âne et la foule fait la fête. C'est un peu comme quand un pays gagne la Coupe du monde. Alors je ne vais pas passer trop de temps là-dessus, en tant que Français en Belgique. Mais quand un pays gagne la Coupe du Monde, c'est vraiment la fête. Il y a des cris de joie partout, il y a du bruit, il y a les gens qui applaudissent, et c'est un peu ça qui se passe ici quand Jésus entre à Jérusalem.

On peut se dire: mais pourquoi tout ce bruit? Pourquoi est-ce qu'ils font la fête? Bah, c'est parce que le Messie, le roi que Dieu avait promis, il est enfin venu. En fait, la foule cite le verset 26 du psaume qu'on a lu, en disant: "Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur! Oura, il est enfin là, le roi que Dieu avait promis d'envoyer pour délivrer. Dieu a tenu ses promesses, il est fidèle." Mais ça ne s'arrête pas là, et il faut aller jusqu'au bout, parce qu'on pourrait se dire: mais qu'est-ce qui prouve que Jésus est vraiment le roi envoyé par Dieu? Qu'est-ce qui prouve que Jésus est vraiment celui qui peut délivrer le peuple de son péché? C'est facile de dire des belles choses, mais c'est plus dur de les accomplir. Si je vous dis que l'année prochaine je vais gagner le concours "The Voice", c'est facile à dire, mais ça sera probablement beaucoup plus difficile, voire très difficile, à faire. Donc, il faut des preuves qui montrent que Jésus est vraiment le roi envoyé par Dieu pour délivrer.

Et c'est pour ça que la résurrection de Jésus est si importante. Parce que Jésus était mort, il était dans un tombeau, et s'il était resté dans le tombeau, alors ça aurait été juste une belle histoire qui a mal tourné, un nouveau leader de plus qui a fait beaucoup de bruit, qui a fait parler de lui, mais au final, on aurait réalisé que c'est un imposteur de plus. Mais ça ne s'est pas arrêté dans le tombeau. Dieu a ramené Jésus à la vie, sa mort n'était pas un échec, mais ça faisait partie du plan de Dieu, et sa résurrection prouve cela. Tout était sous contrôle, Jésus est ressuscité, c'est vraiment lui le roi choisi par Dieu, Jésus est vivant. Dieu est fidèle, il a tenu ses promesses.

Alors, on va voir dans un instant comment, plus en détail, Jésus délivre, mais on peut déjà voir que le fait que Jésus soit vivant, que Jésus ressuscite d'entre les morts, c'est comme une garantie de la part de Dieu, qui nous montre toujours que Dieu est fidèle, que quand Dieu dit quelque chose, il le fait, que quand Dieu promet quelque chose, il l'accomplit. Jésus ressuscité, quelle fidélité!

Jésus ressuscité, quelle délivrance!

La deuxième chose qu'on voit dans ce passage, est la deuxième attitude qu'on pourrait avoir en pensant à Jésus qui est vivant, à partir de ce psaume: Jésus ressuscité, quelle délivrance!

Est-ce que vous avez déjà été dans une situation où vous avez vraiment, vraiment besoin d'aide, où vous avez vraiment besoin d'être délivré? Peut-être si vous êtes enfant, un jour, vous étiez au parc et vous avez perdu vos parents, et vous étiez paniqué. Ou peut-être si vous êtes parents, un jour, vous étiez au parc et vous avez perdu vos enfants, et vous étiez encore plus paniqué. Ça, c'est des situations où on a vraiment besoin de délivrance, où on a vraiment besoin de quelque chose de l'extérieur qui nous aide, qui nous secoure. Ou quand on est en panne sur l'autoroute, ou quand on est dehors de chez soi sans les clés, des petites situations de la vie où on a vraiment besoin d'aide.

Ce psaume 118 qu'on a lu parle de ça. La partie juste avant qu'on a pas lu, c'est des délivrances, des situations impossibles où Dieu a secouru le peuple, et il est parlé en particulier du récit de l'Exode. Vous savez, c'est ce moment dans la Bible où le peuple de Dieu, il était esclave en Égypte, il était vraiment dans une situation désespérée, ils avaient vraiment besoin d'aide, et Dieu est intervenu pour les délivrer de manière spectaculaire. Il y a eu des plaies qui étaient oui, spectaculaires, des sauterelles, de la grêle, des grenouilles, des ténèbres, et puis la foule du peuple, ils ont fui l'Égypte. Ils ont été conduits par une grande colonne de nuée, une colonne de feu la nuit, et puis ils se sont retrouvés face à la mer, et Dieu a séparé la mer en deux. Il y avait un grand bloc d'eau à droite, un grand bloc d'eau à gauche, ils sont passés sains et saufs au milieu, et puis l'eau s'est refermée sur les Égyptiens, sur le pharaon, sur toute leur armée, et ils étaient sains et saufs de l'autre côté, ils étaient délivrés.

On se dit: "Waouh, c'est impressionnant, quelle délivrance!" Mais ce psaume, il se réjouit de cette délivrance de la part de Dieu, mais il pointe aussi vers une délivrance encore plus grande, encore plus importante.

Et là, on se dit: "Waouh, mais plus grand que ça, mais qu'est-ce que ça va être une délivrance qui est plus impressionnante qu'une mer séparée en deux, qu'une colonne de feu, que des plaies spectaculaires? Est-ce que c'est Iron Man qui va arriver en volant avec son armure? Est-ce que c'est Hulk qui va écraser tous les dangers? Est-ce que c'est Thor qui va arriver avec son marteau magique?" Non, ce psaume pointe vers Jésus et vers la délivrance que Jésus apporte, et ça, c'est surprenant. Parce qu'on pense à ça, on se dit: un Messie cloué sur une croix, une couronne d'épines, un tombeau avec un cadavre, est-ce que ça, c'est vraiment impressionnant? Est-ce que ça, c'est vraiment une délivrance plus grande? Qu'est-ce qu'il y a de spectaculaire là-dedans? Est-ce que c'est vraiment lui le roi qui a été envoyé par Dieu pour délivrer?

Eh bien, c'est ça qui est merveilleux avec l'œuvre de Jésus, c'est ça qui est merveilleux avec la résurrection de Jésus: c'est la preuve que Dieu utilise ce qui est rejeté, ce qui est méprisé, pour en faire la chose la plus importante.

Imaginez que je doive choisir des joueurs dans cette église pour un match de foot qu'on va jouer. Alors, je ne vais pas choisir l'apôtre Pierre Philippe parce qu'il ne court pas plus vite que les gens, donc je vais le mettre de côté. Mais je vais probablement choisir Arsenne, même si c'est un jeune papa qui ne dort pas beaucoup, je pense qu'il pourra bien courir sur le terrain. Peut-être David, peut-être Fabrice, je vais prendre probablement Héritier derrière la caméra, Pedro qui joue aussi bien, pour donner un peu une touche sud-américaine au jeu, Noah dans le goal, comme ça il va arrêter les buts. Et puis, imaginez que je vois Mo et puis je me dis: "Ah non, Moïse, ah franchement, il ne joue vraiment pas bien, il ne va vraiment pas être bon sur le terrain, je le mets de côté, je le rejette, et je ne le choisis pas." Mais imaginez maintenant que, ensuite, quand on va jouer ce match, je vois que Moïse il est dans l'équipe adverse, et je vois que Moïse il est capitaine de l'équipe, et quand on commence à jouer le match, en fait c'est Moïse qui met tous les buts et qui fait gagner son équipe, et Moïse il soulève la coupe et moi je me retrouve et j'ai perdu. Bah, c'est un peu ça dont il est question dans le verset 22 de notre psaume. Il est dit: "La pierre que les bâtisseurs ont rejetée est devenue la principale, celle de l'angle." Il y a des personnes qui construisent un bâtiment, et elles voient une pierre, elles disent: "Ah, cette pierre, elle est vraiment pas top, on la laisse de côté." Mais quand elles viennent voir le bâtiment une fois qu'il est terminé, elles remarquent que cette pierre qu'elles ont rejetée, qu'elles ont mise de côté, c'est la pierre la plus importante du bâtiment, celle qui permet au bâtiment de tenir. Et bien, c'est ça que les chefs religieux ont fait par rapport à Jésus. Ils n'ont pas compris que c'était lui le roi envoyé par Dieu pour délivrer. Ils l'ont rejeté, ils l'ont crucifié, ils l'ont mis à mort, un Messie cloué sur une croix, une couronne d'épines, un cadavre dans un tombeau. Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Il ne faut pas juste regarder à la croix, mais à la délivrance qui vient grâce à la croix. Il ne faut pas juste regarder au tombeau, mais il faut regarder au tombeau qui est vide et à Jésus qui est vivant. C'est ce que Pierre justement dira beaucoup plus tard, après que ce psaume a été écrit, après la résurrection de Jésus. Il est en train de faire un discours devant pas mal de gens et il dit ceci alors qu'il y a eu une guérison: dans Actes 4, "C'est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, celui que vous avez crucifié et que Dieu a ressuscité. Oui, c'est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous." Et ensuite, il cite le psaume 118 en disant: "Jésus, la pierre rejetée par vous qui construisez, est devenue la pierre angulaire." Pierre dit ici: "Vous avez crucifié Jésus, mais Dieu l'a ressuscité. Vous l'avez rejeté cette pierre, mais elle est la plus importante du bâtiment." Et c'est la résurrection de Jésus qui prouve ça. Jésus n'est pas resté mort, il est vivant, et c'est pour ça que Pierre dira juste après le verset, il n'y a de salut en aucun autre, car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes par lequel nous devions être sauvés.

Jésus ressuscité, quelle délivrance! C'est la preuve que tout ce qu'il a accompli a marché, que tout ce qu'il a fait sur la croix a fonctionné, que tout ce qu'il a enseigné est vrai. On peut être délivré, on peut être sauvé de notre péché grâce à Jésus et grâce à lui seul. Oui, comme le dit ce psaume, c'est l'œuvre du Seigneur, et c'est un prodige, c'est une merveille à nos yeux. Jésus ressuscité, ça montre que Jésus est plus grand que notre plus grand problème, non seulement la mort, mais aussi le péché qui nous séparait de Dieu. Jésus peut délivrer tous ceux qui placent leur confiance en lui, et cette délivrance est une délivrance bien plus grande que tous les films d'Avengers et de Marvel que j'ai jamais vus réunis. C'est un scénario qu'aucun être humain n'aurait pu écrire. Jésus est rejeté, il est crucifié, et c'est le moyen que Dieu utilise pour délivrer. Et puis, Jésus est ressuscité. Il est vivant, c'est la personne la plus importante de l'univers, le seul qui peut délivrer. Jésus ressuscité, quelle fidélité! Mais aussi, Jésus ressuscité, quelle délivrance!

Jésus ressuscité, quelle joie!

Dernière attitude qui pourrait nous animer, qui pourrait animer l'apôtre Pierre alors qu'il est face au tombeau: Jésus ressuscité, quelle joie!

Est-ce que vous arrivez à penser à des moments dans votre vie où vous étiez remplis de joie? Peut-être quand on est enfant, c'est le moment où Noël arrive, ou alors le moment où notre anniversaire arrive et on est vraiment impatient par rapport à ça. Ou peut-être encore les grandes vacances, il n'y a que ça qui compte dans votre vie, probablement, c'est super important. Mais des événements qui sont vraiment des marqueurs de joie, qui remplissent notre cœur de joie, où on peut penser à Adrien et Fiona qui ont un nouveau bébé, le petit Elliot qui est né cette semaine, ou à Aurélie et Pedro qui se sont mariés la semaine dernière. Voilà des moments qui remplissent notre cœur de joie. Mais c'est ce type de joie qu'il faudrait avoir dans nos cœurs, qu'il faudrait avoir en tête par rapport à la résurrection de Jésus.

Dans le Psaume 118, au verset 24, il est dit ceci, c'est le chant qu'on a chanté au tout début: "Voici le jour que le Seigneur a fait, qu'il soit notre allégresse et notre joie." L'allégresse, c'est une grande joie, une joie immense, que ce jour que Dieu a fait soit notre allégresse et notre joie. Et ce verset parle pas de n'importe quel jour où on est content qu'il fasse beau, mais il est question ici d'un nouveau jour particulier que Dieu a fait, où tout est nouveau. C'est une sorte de départ à zéro, une nouvelle ère, c'est comme si vous essayez de faire un dessin dans votre cahier et tout est raté, vous avez gribouillé partout, ça ressemble à rien, c'est moche, et vous tournez la page, vous repartez à zéro, tout est nouveau. Et c'est ça que la résurrection de Jésus apporte, un nouveau départ, une nouvelle époque où Jésus est le cœur du plan de Dieu, comme pierre angulaire, pierre principale, la plus importante du bâtiment, de ce temple de l'Église que Dieu est en train de construire. Ça, c'est la période dans laquelle on est, la période de la Nouvelle Alliance, où on peut être l'ami de Dieu par la foi en Jésus, alors qu'on était ses ennemis, qu'on avait totalement gribouillé le dessin que Dieu avait fait. Dieu a tourné la page, il nous pardonne, et il nous donne un nouveau départ au travers de la mort de Jésus et de sa résurrection. Et ce nouveau départ, ce nouveau jour, il commence effectivement avec Jésus qui est ressuscité, Jésus qui est vivant, le soleil se lève, les oiseaux chantent, c'est un nouveau jour, c'est un nouveau départ, un jour qui est marqué par la joie.

Et là encore, on peut imaginer Pierre qui pensait que Jésus était mort à tout jamais, que c'était fini, mais il voit le tombeau vide, et il commence à comprendre que Jésus est vivant, et il se dit: "Mais waouh, mais quelle fidélité de la part de Dieu, waouh, quelle délivrance Jésus a apportée!" Mais il se dira aussi: "Quelle joie, Jésus est vivant!" Il aura envie de chanter, de crier la nouvelle sur tous les toits, et c'est d'ailleurs ce qu'il va passer sa vie à faire, à partager cette bonne nouvelle, parce qu'elle est tellement importante. Ou alors, on pourrait penser à la joie qu'il y avait le 8 mai 1945 à Bruxelles, à Londres, à Paris, alors que la fin de la Seconde Guerre mondiale a sonné. Tout le monde était dans la rue pour danser, pour crier de joie, pour chanter. Les cloches des églises sonnaient, il y avait des cris de joie, des fumigènes. Moi, je ne sais pas s'ils avaient des fumigènes à l'époque, mais peut-être l'équivalent des fumigènes, ou des feux d'artifice. C'était vraiment la joie pour tout le monde, parce que c'était un nouveau jour qui commençait, un nouveau départ, la guerre est finie, tout est reparti à zéro.

Eh bien, c'est la même joie qu'on peut avoir aujourd'hui en ce dimanche de Pâques, parce que Jésus est vivant, parce que Jésus a marqué le nouveau air, un nouveau jour que Dieu a créé où tout est nouveau. C'est la preuve que Dieu nous a délivrés, qu'on peut être dès aujourd'hui l'ami de Dieu, et ça ce sont des bonnes raisons de se réjouir, des bonnes raisons de crier de joie. Jésus est vivant. On va prier pour terminer. Oui, notre Dieu, on te remercie vraiment parce que Jésus est vivant. Quelle fidélité de ta part, quelle délivrance Jésus a apportée, et quelle joie dans nos cœurs de savoir que Jésus n'est pas resté mort, mais qu'il est vivant, qu'il est Seigneur, qu'il est la personne la plus importante de l'univers, et qu'il reviendra nous chercher. Permet, notre Dieu, qu'on ait cette joie dans notre cœur, pas juste aujourd'hui, pas juste en ce dimanche de Pâques, mais chaque jour de notre vie, et que l'on puisse également passer notre vie à annoncer cette nouvelle qui est la plus importante. Et on prie ça dans le nom de Jésus.